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Love-Fictions-2000

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“ L3 terminée, j'essai de me remettre à l'écriture tout en préparant mes candidatures ^^ ” - vendredi 21 mai 2021 09:26
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Histoires de Famille, Chap.7 : Conséquences

CHAPITRE 7 : Conséquences

 Étonnamment, j'ai finis ce chapitre assez rapidement.
J'espère il en vaudra la peine !
 ~~~
Le blond tournait en rond. Cela faisait 12h que sa jeune s½ur avait été enlevée. Déjà 12 longues heures.


- Nous devons savoir à qui ils en voulaient.


Le rose ricana sèchement


- Parce que tu crois qu'ils ont enlevé Lucy comme décoration ?


Le blond l'ignora


- S'ils l'ont enlevée en tant que constellationiste, en tant que mage de Fairy Tail, en tant que Heartfilia ou même en tant que petite amie de Grey...


Même si le blond acceptait assez mal que sa s½ur sorte avec cet exhibitionniste, il devait envisager la possibilité que ces hommes l'ait enlevée en tant que telle.


- Ils ont dit "Lucy Heartfilia". Pas "mage de Fairy Tail". Ils la cherchaient elle. Et si ils l'attaquait en tant que petite amie de Grey, ils auraient fait une remarque... si c'était pour le protéger, ils ne l'aurait pas attaqué. Et si c'était pour se venger, ils auraient carrément tué Grey.


Luxus observa la rousse


- Donc ils se sont attaqués à elle tout en sachant qu'elle était une Heartfilia


- Oui je...


- Stop, arrêtez vos conneries !



Les différents protagonistes se retournèrent vers le rose, qui semblait furieux.


- Quoi Natsu ?


Le rose s'avança vers Titania en fronçant les sourcils


- Je suis le seul à me demander pourquoi ce gars qui ne s'intéresse qu'à son nombril s'inquiète pour Luce ?!


Il y eu un bug, puis les regards se tournèrent vers le grand blond.


- C'est vrai ça. Pourquoi tu veux nous aider ?


- Parce que Lucy est sa s½ur.


Tout les membres conscients de la guilde me se retournèrent vers la porte, où une petite silhouette venait d'entrer.


- Maitre !


Makarof s'approcha de ses enfants


- Ils ont vraiment tout détruit...


Le vieil homme semblait en proie à une grand tristesse.


- Maitre. Lucy est la soeur de Luxus ? Mais c'est impossible...


Makarof soupira


- Je vous expliquerais plus tard. Pour le moment nous devons reconstruire la guilde et récupérer la petite Lucy...


Luxus donna un nouveau coup dans le mur.


- Ils n'avaient pas le droit...




2 heures s'étaient encore écoulées.


La plupart des membres s'étaient réveillés. Luxus était au chevet de Mirajane, réveillée depuis peu. Grey était toujours inconscient et ne semblait pas souhaiter se réveiller. Ce qui arrangeait assez ses proches, qui ne se voyaient pas annoncer au brun la disparition de sa petite amie.
De nombreuses guildes s'étaient jointes à eux afin de les aider à reconstruire la guilde, telles que Lamia Scale, où Leon s'était précipité pour avoir des nouvelles de Jubia, Mermaid Hill, où Kagura souhaitait venir en aide à Erza, et Blue Pegasus, dont les garçons ne cessaient de séduire les jeunes mages féminines.

Les différents mages se rétablissaient peu à peu, quoique toujours très fatigués. Les plus amochés étaient les plus puissants, mais leur état était pour la plupart critiques.
Erza était sévèrement blessée a la poitrine, où une épée ensorcelée l'avait transpercée, et avait perdu beaucoup de sang. Elle arborait un visage luisant et pale, comme un mort.
Mirajane, réveillée depuis peu, était veillée par Luxus. Elle avait reçu un solide coup à la tête et s'était donc vue attribuée une magnifique étiquette au bout de son lit, avec inscrit dessus "commotion de stade trois", ce qui avait fort déplu à son petit ami.


Natsu était conscient et aidait à réparer la guilde, malgré son inquiétude grandissante pour sa meilleure amie, son grand nombres de questions face à la famille reconstituée qu'était la famille Heartfilia et son état instable. Bon nombre de ses blessures avaient été causées par des armes ensorcelées et ses plaies, comme pour Erza, ne pouvaient être soignées magiquement.
Tous ceux dans leur cas étaient obligés de guérir naturellement, et leur état était donc instable et non hors de danger.


3 nouvelles heures s'étaient écoulées.


Désormais, seuls Grey, Levy et Elfman étaient encore dans le coma. Les autres s'étaient réveillés, et Wendy soignait ceux qui pouvaient l'être.
Elfman avait combattu durement afin de protéger ses s½urs, dont l'aînée était déjà en sale état. Il avait reçu une puissante attaque en s'opposant aux loups du Nord, et ne s'était pas réveillé depuis.


Quand à Levy, Gajeel l'avait vaillamment protégée durant la totalité du combat. Vers le grand final, au moment où l'équipe s'était emparée de Grey, Peet, le plus jeune des assaillants, qui avait combattu Gajeel durant de longues heures, s'était rapproché du slayer de métal. Ce dernier n'était plus en état de combattre, et l'autre en profita. Il sorti une dague ensorcelée de son fourreau et la lança dans le ventre de son assaillant, avant de se retourner pour partir. Mais il se rendit vite compte que celui-ci allait bien, ou du moins était toujours vivant, au cri glacial qu'il poussa. Pas de la douleur.


Non, Peet connaissait le cri de douleur, le râle que l'on pousse au moment où nos yeux s'éteignent. Non, c'était de la rage et de la douleur combinées.
Afin de satisfaire son ignoble côté sadique, le jeune homme se retourna, pour apercevoir un frêle corps de jeune fille aux creux des bras de son nouvel ennemi. Elle avait la poitrine pleine de sang, et un filet de ce liquide rougeâtre coulait d'entre ses lèvres. Il comprit rapidement ce qu'il s'était passé : la petite que son ennemi s'évertuait à protéger durant le combat l'avait sauvé en se sacrifiant.


Etant plus petite que la cible initiale, elle avait reçu la dague, non pas dans le ventre, mais dans la poitrine.


- Alors comme ça c'est elle que j'ai touché... peu importe...


Il entendit alors un grondement.


- Je te jure que je te tuerais...


- Mais oui bien sûr.


Et il suivit ses compères. Gajeel resserra son étreinte sur celle qu'il aimait et pleura silencieusement. Il finit par perdre connaissance. Quand il revint à lui, il était à l'infirmerie pour blessures graves.


16 heures s'étaient écoulées depuis la fin du combat.


Il apprit que Luxus était arrivé trois heures plus tard, et avait fait en sorte de les sauver.
Que 13 heures s'étaient écoulées depuis l'arrivée de Luxus. Il apprit aussi que ses ennemis avaient en leur possession Lucy.


La Bunny Girl.


La sienne.


Et que ces derniers étaient une guilde noire extrêmement célèbre.
Durant l'heure qui suivi, il reprit tous ses moyens et partis aider la reconstruction, souhaitant oublier son malheur, persuadé que son grand amour était mort.


Luxus tournait en rond. 17h que sa s½ur était entre leurs mains. Et il ne pouvait pas l'aider...
Erza se remettait peu à peu, lentement. Pour la première fois depuis la fin de la bataille, elle croisa Gajeel. Il semblait anéanti. Elle avait appris la grave blessure de Levy. Wendy, sans magie, l'avait malgré tout soignée du mieux qu'elle le pouvait.


- Gajeel ? Ça va aller ?


Il ne répondit pas, plongé dans la contemplation de son verre d'alcool.


- Gajeel ? Tu ne veux pas être avec elle ?


Il ricana


- C'est une proposition ? Tu comptes me tuer toi-même pour que je puisse la rejoindre ?
Elle ouvrit grand les yeux


- Je ne te tuerais pas ! Et... Levy n'est pas morte


Elle ne comprenait plus rien, et le brun tourna la tête vers elle


- J'étais là... elle m'a protégé.


- Gajeel. Personne ne te l'a dit. Levy est dans le coma, certes. Mais elle est vivante.


Il en tomba de son tabouret.


Une petite heure plus tard, au c½ur de l'infirmerie, Grey se réveilla. Il se massa la tempe et aperçu les visages inquiets de Leon et Jubia au-dessus de lui.


- Leon ? Que fais-tu ici ?


Le blanc sourit


- Il est réveillé !


Son "frère" grogna


- Oui et alors ? Pas besoin de hurler !


La petite bleue se précipita vers eux


- Grey ! Tu es vraiment réveillé !


Le brun marmonna


- Oui. Et alors ? Décidément je ne comprends plus rien.


- Tu te souviens de ce qu'il s'est passé ?, demanda Jubia


Il sursauta. Pas de Mr Grey ou de vouvoiement. Il y avait un souci. Il hésita.


- Euh... non.


Mirajane s'approcha lentement.


- Mira ! T'es salement amochée !

- Tu ne te souviens pas Grey ?



Le concerné ferma quelques secondes les yeux afin de faire le tri. Et les rouvrit, grave.


- Jusqu'à ce qu'ils s'acharnent sur moi, uniquement. Après c'est le trou noir. C'était qui Mira ?


- Une guilde noire du nom des "Loups du Nord". Des mercenaires surentraînés. Et cruels.


Elle se mordit la lèvre en jetant un coup d'½il au visage pale de la mage des mots, dans le lit voisin. Gajeel dormait sur la chaise à ses côtés. Elle se souvenait très bien de son arrivée en furie une heure plus tôt. Il s'était laissé aller et avait pleuré devant tout le monde, de joie comme de tristesse. Il est vrai que la jeune fille était mal en point.


Grey tenta de rester calme


- Ils cherchaient Lucy. Que s'est-il passé Mira ?!


- Elle... elle s'est rendu compte qu'il y avait un souci avant d'arriver, d'après Erza... et...


Le brun souffla et l'interrompis



- Bien... Où est-elle ?

- Grey... Elle est venue quand même. Elle est arrivée alors qu'ils te relâchaient. Ils... ils l'ont emmenée Grey...






 ~~~
Dure nouvelle qui va assez le choquer
Dans le chapitre suivant, nous en apprendrons un peu plus sur les Loups du Nord, ainsi que leurs possibles motivations !
Chapitre 8
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#Posté le dimanche 11 septembre 2016 06:42

Modifié le dimanche 03 mai 2020 09:30

Histoire de famille, Chap.9

Au petit matin, ils étaient prêts. Luxus, éveillé depuis les premiers rayons du soleil, s'était procuré aux archives publiques les plans de la ville afin de prendre des chemins discrets. Ils sembleraient que la guilde noire au fond de la forêt soit un repère secondaire des Loups du Nord, dirigé par Peet. Luxus avait chargé Bixtrow de se renseigner sur lui, et ils attendaient son retour. Quand enfin, le mage au heaume pénétra dans la guilde, Luxus le prit à part et l'écouta


-J'ai fait les recherches que tu m'as demandé... J'ai interrogé les habitants aux alentours du bâtiment et j'ai appris pas mal de choses, commença le mage. Tout d'abord, il s'appelle Peet Hamer, et il semblerait qu'il soit un ancien de Phantom Lord


-Alors ce n'est pas la première fois qu'il s'attaque à Lucy..., grogna le mage blond


-Justement, répondit Bixtrow, d'après ce que j'ai entendu, la guilde noire des Loups du Nord est une guilde d'assassins et de tueurs à gage. Ils se rangent du côté des plus offrants, contrats qu'ils n'hésitent pas à trahir si on leur propose plus. C'est pour cela que leurs seuls clients sont des personnes richissimes, désireuses de se débarrasser d'une cible ou deux, et prêtes à augmenter la récompense si on essaie de les doubler en promettant plus à la guilde noire.


-Donc ils n'ont pas enlevés Lucy pour leur propre compte. Ils agissent pour quelqu'un...et j'imagine que c'est encore Jude Heartfilia.


Bixtrow acquiesca


-Oui, il semblerait. Donc, pour revenir à notre petit jeune... Il a participé à l'enlèvement de Lucy avec Phantom Lord pour Jude la première fois. Il l'enlève donc pour lui pour la deuxième fois. Il commence à être habitué et se doutais qu'on allait répliquer. Voilà pourquoi il l'a faite partir pour je ne sais où pour être remise à son père, et qu'il s'est barricadé dans sa forteresse. Il ne sait donc pas qu'on l'a bloqué avec un sort de rune, de Fried. Mais il semblerait aussi qu'il soit conscient qu'une attaque de Fairy Tail à pleine puissance sur sa forteresse la détruise. Il a donc visé en particulier les mages les plus dangereux pour les neutraliser. Gajeel, Natsu, Erza, Mirajane, Grey... sauf qu'il ignorait qu'ils se mettaient dans une situation pire encore...


-En effet, répliqua Fried, qu'ils n'avaient pas senti approcher. En cherchant à tuer Gajeel, il a blessé Levy, le mettant dans une colère monstre. Il a bien énervé aussi Jellal en attaquant Erza, Grey et Natsu en enlevant Lucy, et tout Fiore en s'attaquant à leur idole, Mirajane. Et en touchant et torturant Grey, physiquement ou en enlevant Lucy, ils se sont aussi mis à dos Oultia et Meldy.


-Mais ils ignorent les liens qui unissent toutes les guildes officielles, ricana Luxus. Ils ne s'attendent pas une frappe aussi puissante.


Ils s'éloignèrent pour rejoindre les autres et leur faire un bref rapport


-Bien, j'ai des nouvelles et un plan !, cria-t-il pour attirer l'attention. Ils ne s'attendent pas à une attaque de front, car ils sont entre des murs renforcés et que nous sommes blessés. Mais à l'aide des autres guildes et des guérisseuses, nous sommes beaucoup et nous sommes à peu près rétablis. Peet Hamer, celui qui a attaqué Levy, précisa-t-il, attirant l'attention de Gajeel, est un ancien de Phantom Lord. Il a déjà enlevé Lucy... Pour tout vous dire, les Loups du Nord sont des tueurs à gage. Lucy a été enlevée pour être donnée à Jude. Encore...


Les réactions fusèrent


-C'est une blague !, s'offusqua Erza, enfin debout.


-Jude va lui faire quoi ?!!!, s'écria Lissana


-Je vais les tuer !, s'écrièrent Grey et Natsu en c½ur


-Silence !!!, grogna Gajeel


Tous s'arrêtèrent et l'observèrent. Il était plus pâle que jamais, et serrait les dents de rage.


-Luxus, commença-t-il, dis-nous en plus sur ce Peet et le plan pour sauver Bunny-girl...
Personne ne savait si ce n'était pas rage ou par intelligence qu'il gardait la tête froide. Voulait-il en savoir plus pour se venger ou pour sauver Lucy ? Le blond acquiesça et retourna dans ses explications


-Peet Hamer est le dirigeant d'une forteresse au fond de la forêt noire. Il se croit invincible car nous sommes blessés et eux, dans une forteresse renforcée. Nous allons donc, à l'aide des autres guildes et des volontaires, les attaquer de front, trouver Peet...mais nous ne devons surtout pas le tuer..., il lança un regard en biais a Gajeel qui acquiesça avec regret mais compréhension. Nous allons le faire parler de force pour savoir où il a envoyé Lucy...


-S'il a envoyé Lucy vers son père, c'est soit qu'il est pressé par le temps, soit qu'il ne se sent pas si invincible que ça, marmonna Mirajane pour elle-même, mais elle fut rapidement d'accord avec tout le monde.


-Exact, confirma Luxus, et c'est pour ça que nous devons intervenir maintenant...Une fois qu'il aura parlé, car je vous jure qu'il le fera, confirma Luxus avec un rictus, il sera à toi Gajeel... Mais nous ne pourrons pas tous y aller. Certains sont trop amochés pour ça.


Les concernés le remarquèrent aussitôt et manifestèrent leur mécontentement. La pire, contrairement à ce que l'on put croire, ne fut pas Grey ou Natsu, mais Erza


-Non mais tu crois vraiment qu'on va rester ici !! Nous avons une camarade à sauver, et une vengeance à obtenir !, s'écria la rousse.


Elle avait été rabaissée au rang de victime et torturée par des enfoirés. Elle avait forcé Jellal à venir la protéger. Elle n'était pas parvenue à protéger sa petite s½ur de c½ur. Elle était furieuse. Pourtant, Jellal ne lui laissa pas le choix, et c'était bien le seul à pouvoir la forcer à faire ce qu'elle ne voulait pas sans qu'elle ne le tue.


-Tu va rester ici et te reposer. Quand nous aurons détruit cet endroit, nous saurons où les trouver. Et là vous pourrez venir, déclara-t-il. Et Personne ne prit le risque de le contredire, de crainte d'énerver encore plus la rousse. Et puis, cela convenait à tout le monde.


-Je compte sur toi pour leur faire payer, admit Erza avec le regret de ne pouvoir y aller
Le jeune homme la prit dans ses bras, la rendant aussi rouge que ses cheveux, et soupira


-Compte sur moi...J'ai aussi une vengeance à prendre, dit-il.


Une fois les adieux –temporaires- fait, la maitre, accompagné de Luxus, l'unité Raijin, Crime Sorcière, Lissana, seule Strauss encore debout, les fidèles Macao et Wakaba, Gajeel, Kana et Jubia, et cette dernière toujours collée par Léon, sortirent de la guilde rejoindre les autre guildes : Mermaid Hill, Quatro Cerberus –surtout ici pour obtenir l'adoration de l'idole de Fairy Tail en la vengeant-, Blue Pegasus et Lamia Scale. Tous réunis, ils se mirent en marche vers la forteresse soi-disant imprenable, sous les regards inquiets et vengeurs de leurs amis blessés.


Chapitre 10
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#Posté le dimanche 23 juillet 2017 08:45

TS - Condamnée à gouverner - Partie 3

J'ignore combien de temps je suis restée dans cet état, m'éveillant et m'endormant au grès des calmants qui m'étaient injectés. Malgré les antidouleurs dont on me gavait, je souffrais énormément, si bien qu'au début, je souhaitai mourir. Je n'avais aucune nouvelle de Luxus, mais je savais que Silver allait très bien, auprès de Lissana.
Elle était l'une des seuls personnes de ce monde en qui j'avais confiance, alors je n'avais pas peur.
Au bout d'un moment, je parvins à rester éveillée plus longtemps. Les antidouleurs étaient plus rares, tout comme les calmants, les somnifères, et tous les autres médicaments ou drogues qu'on me donnait. Je récupérais peu à peu mes forces, ma conscience, ma capacité à réfléchir et analyser. La douleur ne me quittait plus, mais j'allais devoir apprendre à vivre avec un moment. Les choses étaient ainsi.
 
Et, un jour, je réussi à parler. Aussitôt, je demandai des nouvelles de mon mari.
 
-  Wendy... Wendy, approche...


La jeune fille s'approcha, les yeux emplis de crainte et de tristesse. J'eu peur qu'elle soit effrayée par moi, mais elle semblait vraisemblablement avoir eu peur pour moi.
 
- Oui madame ? Comment vous sentez vous aujourd'hui ?
- M-Mieux, merci... Wendy, comment va Luxus... ?
- Je... je ne peux pas vous en parler maintenant. Votre état est encore inquiétant, vous n'êtes pas sortie d'affaire...
- Wendy. Je... je veux savoir si, si jamais je ne m'en tirai pas, Silver deviendrai orphelin.


La jeune femme hésita un moment, puis redressa la tête, les yeux embués.
 
- Oui, majesté. Si vous abandonniez la lutte pour votre vie, Silver aurait perdu ses deux parents...


Je réprimais alors les sanglots montant dans ma poitrine, la gorge serrée. Luxus n'avait pas vraiment été un mari, ni un amant, mais un ami proche et précieux, qui ne me jugeait pas et espérai le mieux pour moi, Silver et le royaume.
 
- Q-Quand ?
- Il y a deux semaines, madame... Ses blessures étaient trop graves, il n'a pas tenu aussi longtemps que vous. Il était conscient, et résigné, lorsque nous le lui avons annoncé. Il vous a veillé un moment, vous a parlé, et vous a même laissé une lettre. Il a embrassé votre enfant, et s'est éteint


Cette fois, Mirajane ne parvint pas à retenir ses larmes. Immédiatement, prenant soin de ne pas toucher les zones sensibles et blessées de la reine, la petite femme de chambre lui tendit un mouchoir et lui frotta le dos, espérant la réconforter un peu. Il ne fallait pas rester seul dans de tels moments. Mirajane sembla se calmer un moment, mais leva vers Wendy de grands yeux terrifiés et, pourtant, résigné.
 
- Le bébé...
- Une balle a touché votre ventre, Majesté. Je suis sincèrement désolée, vous avez fait une fausse couche juste après.


Et la reine pleura longtemps, très longtemps. Elle pleura son mari, mort pour la sauver. Elle pleura son enfant, qui n'avait même pas eu le temps de vivre qu'il était déjà mort. Elle pleura les 57 invités qui n'avaient pas non plus survécus à cette terrible nuit. Elle pleura d'être vivante, de devoir affronter tout cela, seule.
 
 
Au bout d'un moment, elle demanda à faire quelques pas.
 
Les semaines étant passées, ses blessures étaient moins graves, et avaient vite cicatrisé grâce au coma de la reine. Alors elle fut autorisée à marche un peu. Lorsqu'elle se rallongea, on lui annonça que sa s½ur était venue la voir avec Silver, alors elle les accueillit avec un magnifique sourire.
 
L'enfant se jeta au cou de sa mère, sans comprendre les larmes de celle-ci, sans comprendre qu'il avait failli être grand frère. Lissana entoura sa s½ur de ses bras, remerciant les dieux de l'avoir gardée en vie. Elle lui présenta également ses condoléances pour son veuvage.
 
Les visiteurs se suivirent.
 
Après Lissana et Silver, Natsu vint les rejoindre, lui présentant ses condoléances dans les règles, mais la prenant dans ses bras comme l'ami qu'il était devenu. Puis ses parents, sa mère dévastée, et son père fébrile.
 
Ensuite, quelques hauts dignitaires, qui durent promettre de garder le silence sur l'état de la reine. Elle ferait, dans quelques jours, une apparition publique pour annoncer au monde la mort du roi, mais montrer qu'elle était vivante, forte, et mère du futur roi. Jusque-là, elle devait être gardée en sécurité, dans le secret.
 
Carla vint également la voir, tout sourire, mais les yeux tristes. Elle avait bien cru perdre une autre de ses s½urs.
La reine récupéra alors Silver, et commença à circuler de nouveau librement dans le château, chaudement couverte, gavée aux médicaments et pleine de bandes. Son discours était prêt, mais elle voulait lire, au préalable, la lettre que lui avait laissée son défunt mari. Elle prit le plus délicatement possible le petit bout de papier, l'ouvrit, et lu...
 


« Mon c½ur...
Lorsque j'écris cette lettre, tu es dans le coma. L'attaque a eu lieu il y a quatre jours, et je suis condamné. Ce mot est violent, mais réel, la médecine ne peut plus rien pour moi. Les balles m'ont touchée trop profondément, elles s'enfoncent dans mon c½ur et l'opération me tuera à coup sur. Je préfère vivre plus longtemps, mourant, et pouvoir veiller sur toi.
Nous ne serons pas parents une seconde fois, et je m'en désole. J'espérai intervenir assez tôt, j'ai échoué. Tu es dans le coma, personne ne sait si tu ouvriras à nouveau les yeux, et je suis désespéré. Tu comptes plus que tout, pour moi, même si tu en aimes un autre depuis toujours...
Je te demande de faire quelques choses pour moi, tu veux bien ? Retrouve le père de Silver, présente le à ton fils. Tu l'aime depuis toujours, même si je ne suis jamais parvenu à connaitre son identité. Tu devras te remarier, et ton rang est tel que, désormais, tu peux épouser qui tu souhaites. Retrouve le, épouse le, et soyez heureux, je ne te souhaite que le bonheur... Seul notre mariage, cet engagement, t'empêchait de le retrouver, désormais tu es libre et c'est peut être mieux ainsi. Je t'aime, ne l'oublie jamais. Tu resteras pour toujours dans mon c½ur, et Silver sera toujours mon fils.
Réveille-toi, soit heureuse
Prend soin de notre Royaume.
Adieu.
Luxus Draer, Roi de Fiore »


 
Je compris alors qu'il avait toujours su, et qu'il ne m'en avait rien dit.
J'étais malheureuse, Luxus comptait pour moi... mais il avait raison... j'étais libre désormais, et je devais retrouver Grey . Je pris mon discours, déposait précieusement ma lettre dans un écrin de nacre, disposé dans ma chambre, puis m'éloignait vers le balcon officiel. Je savais que ce moment serait filmé, retransmis aux quatre coins du Royaume, mais également que de nombreux habitants attendraient en bas du balcon.
 
Mon ministre avait fait en sorte que tout le monde apprenne qu'aujourd'hui, à cette heure, une annonce allait être faite sur l'état du roi et de la reine. J'allais devoir leur annoncer le décès de mon mari, et mon remariage : je ne pouvais pas régner seule.
 
Je m'avançais calmement au balcon. Je m'étais changée pour l'occasion, revêtant une légère robe de velour bleu pâle, avec un châle bleu. L'on distinguait malgré tout nettement mes nombreux bandages imbibés de sang. Je levais péniblement une main, pour donner l'ordre d'activer les caméras, et m'approchait du bord. Dès lors, toute la cour put me voir et j'entendis de très nombreuses acclamations de joie. Dès qu'elle se fut calmée, je pris la parole
 
- Peuple de Fiore ! Mon peuple ! Ces dernières semaines ont été remplies de douleur, pour tout le Royaume. Il y a eu de très nombreux morts, et je m'en désole tout autant que vous. Je ferai ce que je peux pour venir en aide aux familles des victimes. Mais ces brutes n'ont pas gagnées ! Je suis là, je suis vivante, et je vous assure que ceux qui sont parvenus à s'échapper seront capturés et punis pour le meurtre de ces 58 personnes ! Le Royaume ne tombera pas aujourd'hui, ni demain, ni jamais ! Ils n'ont pas réussi à nous affaiblir, nous nous relèverons plus forts que jamais.


Je repris mon souffle, contrainte par mes poumons endommagés à respirer de manière saccadée
 
- Je dois malgré tout vous annoncer que leurs actions n'ont pas été sans conséquences sur la monarchie... Le Roi Luxus, mon mari, a succombé à ses blessures il y a déjà deux semaines. Il est mort de manière héroïque en essayant de nous sauver, moi et mon enfant à naitre. Il n'aura, hélas, réussi qu'à sauver l'un de nous deux, j'ai perdu l'enfant...


J'eu un moment de pause, anéantie. L'annoncer ainsi devant le pays au complet me fit l'effet d'une douche froide, rendant les choses encore plus réelles. J'étais veuve, et j'avais perdu mon second enfant. L'enfant de Luxus.
Mon seul souvenir de lui.
J'avais tellement perdu, ils m'avaient tellement prit. Je mentais à mon peuple, de surcroit : ils sont parvenus à nous affaiblir. A cet instant, je mourrais d'envie de tout abandonner, tellement la douleur était forte. Mais je savais qu'avec le temps, les choses iraient mieux.
 
Je repris, d'une voix plus faible :
 
- Mais je suis toujours là... Mon fils, Silver, prendra la succession à ma mort, vous n'avez pas de soucis à vous faire pour la monarchie et ma succession. Même si mes blessures venaient à me tuer, il y aurait toujours quelqu'un de noble, loyal et courageux pour reprendre le flambeau et faire vivre le pays.


- Mais vous avez le droit de savoir ce qu'il s'est passé ces trois dernière semaines, nous ne pouvons pas vous laisser dans l'ignorance de la situation. Je...j'ai été blessée, tout comme mon mari. Lorsqu'il est décédé, il était conscient, mais j'étais dans le coma, et les médecins ne pouvaient assurer mon réveil. Pourtant, il y a cru et m'a donné ses dernières volontés par écrit. Si jamais je venais à me réveiller et à survivre à mes blessures, il souhaitait que je me remarie, pour faire perdurer la lignée royale et nous assurer un avenir stable. Désormais je suis réveillée, hélas je ne suis pas tirée d'affaire. Je suis encore en convalescence et mes blessures peuvent toujours être mortelles. Je vais prendre le temps de me remettre, guérir, et j'inviterai au palais les prétendants qui souhaiteraient accéder au trône. Les conditions seront déposées dans chaque ville, à chaque hôtel de ville, et seront très claires. Je vous remercie.


Je laissais les photographes faire leur office, puis rentrai à l'intérieur, suffocante de tristesse, de douleur et de peine. Les différents médecins qui suivaient mon état se précipitèrent sur moi et m'emmenèrent dans ma chambre. Je n'étais même pas certaine de survivre...
 
~~ 
 
Grey regardait, comme tous les jours, la lacrima-vision de sa chambre, espérant avoir des nouvelles sur l'état de la Reine. Le temps passait, et rien... Puis, un jour, une annonce fut faite au journal télévisé : une annonce officielle allait être réalisée dans deux jours. Cela serait filmé, et il saurait enfin si Mirajane Strauss – Draer était vivante ou... morte.
 
Deux jours plus tard, accompagné de sa s½ur et son beau-frère, il s'assit et attendit patiemment. La lacrima allumée, l'émission débuta très rapidement. Il vit, émerveillé, la reine s'avancer sur l'estrade. Elle était belle. Pâle, épuisée, blessée, mais belle. Très belle. Ses cheveux étaient tressés en arrière, probablement pour ne pas flotter sur son épaule, où il distinguait très clairement un bandage plein de sang. Sa robe pâle s'accordait à merveille avec son regard et ses cheveux nacrés. Elle semblait boiter, mais se tenait plus droite et fière que jamais. Et elle commença son discours.
 
A la fin, le c½ur de Grey battait la chamade. Il essaya d'assimiler les informations. Silver allait bien, Mira aussi, mais Luxus et le bébé n'avaient pas survécus. Mira était veuve, prête à se remarier sur le désir de son ancien époux. Elle était marquée, traumatisée. Son regard était un appel au secours constant, terrifié à un point extrême.
 
Il ressentait au plus profond de lui l'envie et le besoin terrible de la protéger de tout. Il avait envie de remercier les tueurs de l'avoir libérée, mais, en même temps, rêvait de les torturer de la pire des manières pour l'avoir blessée, mentalement et physiquement. Ses yeux fixés à l'écran déjà noir, éteint, il ne parvenait plus à bouger ne serait-ce qu'un doigt. Sa s½ur le sorti de son mutisme.
 
- Grey... eh, Grey ! Tu vas bien ?
- Je...euh... oui. Je vais bien, merci... ça va aller...
- Calme toi, dit-elle en le serrant dans ses bras. Elle va bien. Elle se doit de dire à son peuple qu'elle peut toujours en mourir, mais elle va s'en sortir. Elle a la tête d'une convalescente, pas d'une mourante.


Grey acquiesça lentement
 
- Ouais. Ouais, je sais...
- Et puis... dans peu de temps, elle va se remarier... Tu as un rang, des terres, une fortune. Jellal se fera une joie de te prêter ce qu'il te manque. Elle donna un léger coup de coude dans le buste de son conjoint et ce dernier acquiesça avec un léger sourire. Tu peux te permettre de rentrer parmi les prétendants, tu en a le droit. Et si elle t'aime toujours... tu peux épouser la femme que tu as toujours aimée...


Jellal ouvrit de grands yeux effarés
 
- Que... quoi ?! C'était elle, la femme qu'il aimait mais qui a dut suivre un mariage arrangé ? Mirajane Strauss ?
- Oui, Jellal. C'est elle. Mira. La Reine...
 
Des mois plus tard, j'étais totalement remise.
En pleine forme, je me préparais personnellement à vivre une espèce de Sélection : une centaine de prétendants allaient venir me rencontrer et j'allais devoir en choisir un pour l'épouser. Je ne devais pas prendre le temps de les connaitre ou autre, non, ce n'était pas comme ça.
Je n'allais pas passer du temps avec eux, ni avec leurs familles, connaitre leurs goûts, leurs envies... J'allais, par l'intermédiaire de mes ministres, étudier leurs fortunes, leurs terres, le risque qu'ils soient dangereux ou trop ambitieux pour la couronne. Le choix me revenait, au final, mais je devais prendre en compte leurs avantages et inconvénients.
 
Et, si jamais Grey se présentait, ses sentiments intacts, fortune, terres ou non, il gagnerai haut la main... Pour cela, il fallait déjà qu'il vienne...
 
 
Après m'être faite la plus belle possible, je laissai l'un de mes seconds poser ma couronne sur ma tête, puis entrai dans le hall. Il avait été décoré pour l'occasion, de drapeaux et banderoles aux couleurs de ma maison : les Draer.
 
Un ensemble de tissus doré et brun s'étalait au-dessus de la pièce, suspendu au plafond par d'ingénieuses suspensions. Des chandelles donnaient à la scène un aspect plus romantique, alors que j'étais désormais seule –avec Wendy- face à une centaine de jeunes –ou plus vieux- hommes qui espéraient tous obtenir ma main, et la couronne.
 
Je n'eus pas assez de temps pour faire le tour de tous les visages, il y en avait trop, alors je me contentais de m'asseoir sur le trône, qui appartenait, avant, à mon défunt mari. A leur tour, après un signe de ma part, ils prirent place à différentes tables. Je savais déjà ce que je devais dire, et ces centaines de prétendants commençaient à me donner la migraine, je me dépêchai donc. J'avais, la veille, discuté des invités présents aujourd'hui avec mes ministres. Ils m'avaient donné d'excellents conseils, ainsi que plusieurs moyens de ne pas vexer les prétendants haut placés mais recalés...
 
- Messieurs, bienvenus au palais... Je vous remercier sincèrement d'avoir pris la peine de vous déplacer jusque ici. Comme je l'ai annoncé i mois, le v½u de mon mari était que je me remarie sitôt guérie, et c'est aujourd'hui le cas. Hélas, je ne peux prendre l'un d'entre vous au hasard, étant donné que tout devra être soigneusement étudié. Vous avez, il y a déjà quelques temps, transmis à mon gouvernement vos « papiers » et plusieurs formulaires que vous déviez au préalablement remplir. Ils ont été lus de nombreuses fois, par tous mes ministres, afin de faire un choix juste. Vous êtes donc mes invités pour les deux prochaines semaines, du moins, pour ceux qui passeront cette première étape...


Avec l'accord de mes ministres, il avait été décidé que seuls les prétendants hauts placés ayant un lien fort avec les duchés du royaume passeraient la première étape. J'avais réussi à poser une exception, afin de sécuriser la place de Grey si jamais il venait à se présenter. Hélas, je n'en savais encore rien, car seuls mes ministres avaient accès à ces documents pour le moment.
Je ne devais pas faire de favoritisme, et je ne pouvais décemment leur annoncer que je comptais dans tous les cas épouser mon ancien amour, en dépit des avantages des autres prétendants...
 
- Il a été convenu que, pour le moment, seuls les ducs et comptes liés aux duchés du pays passeront cette première sélection. Nous devons réduire considérablement votre nombre afin de pouvoir étudier de manière plus complète le dossier de ceux qui resteront. Nous avons donc décidé de garder les proches des duchés de Fiore, majeurs ou non (duchés majeurs ou moins importants), sécurisant ainsi la place du futur roi, qui ne peut tomber entre les mains d'un rebelle. J'espère que vous comprenez ma décision, et je vous inviterai à bien vouloir quitter ce palais, après avoir profité de la réception.


Plusieurs jeunes hommes quittèrent immédiatement le hall, furieux ou très déçus, d'autres l'acceptèrent et restèrent au même endroit, presque figés. Les moins nombreux furent ceux qui continuèrent de discuter avec leurs voisins, acceptant tout à fait ma décision, a trouvant presque normale et prévisible. Le royaume ne pouvait tomber entre les mains d'un résistant inconnu de nos services, un survivant de l'attentat.
 
Le soir même, lorsque les recalés furent partis et qu'il ne restai plus qu'une vingtaine de prétendants, je fus déjà plus à l'aise. Il y avait bien trop de monde ce midi, et j'avais peur qu'un nouvel attentat puisse se préparer...
J'allais me coucher, espérant que, le lendemain, je puisse découvrir le nom de mon cher amour parmi ceux présents... Je m'endormis alors, la peur au ventre.
 
En me levant, je constatai que cette peur sourde n'avait pas vraiment disparu durant la nuit, et je savais que seule la présence de Grey pourrait y mettre un terme. Si je devais me remarier, ce serait avec lui, pas un autre.
Je gagnai la salle du petit déjeuner, consciente que dans peu de temps, peut-être quelques jours, je devrai partager ce moment avec les plus « intéressants » de mes prétendants, c'est-à-dire les plus riches et bien placés dans le Royaume...
 
Peu après, je rejoignis les jeunes hommes dans le salon, mais n'y fit qu'une brève apparition : ils lancèrent une partie de chasse, et, depuis l'attentat, j'évitais toute présence d'armes à feu à mes côtés. Je les laissais donc s'éloigner, consciente que je n'allais pas pouvoir mettre fin de suite à ma peur de ne pas trouver Grey parmi eux. Je passais l'après-midi avec mes ministres, qui me demandèrent d'exclurent aujourd'hui deux nobles, certes intéressants, mais soupçonnés de connivence avec les renégats.
 
Comme décidé, j'expulsais donc de ma maison les deux comtes, liés de loin à de petits duchés presque oubliés. Après cet acte, mon regard accrocha deux yeux sombres fixés sur moi. Je restai un instant figée, incapable de réagir face à cette apparition. Raidie, j'adressai un léger au-revoir à mes invités avant de prendre la fuite jusqu'à mes quartiers. Je passai la nuit éveillée, certaine de ce que j'avais vu. Grey... c'était bien lui...
Dès le lendemain, je me fis passée pour malade et envoyai ma suivante, Wendy, ramasser des informations auprès de mes invités, insistant bien sur l'importance que je témoignais à Grey. Elle revint le soir, et nous commencions à discuter.
 
- Votre inconnu s'appelle Grey Fernandez, mais son nom de naissance est Fulbuster. Sa s½ur ainée a épousé le comte Jellal Fernandez, octroyant ainsi à sa famille une place de choix auprès de ce duché. Ils n'étaient pas vraiment nobles avant cela, car ils n'avaient ni argent, ni terres. Les Fernandez lui ont offert de quoi venir postuler ici pour obtenir votre main, sur sa demande.


Je pris les mains de la jeune femme dans les miennes, les pressant, et la remercia chaleureusement. Me trouvant pâle, elle n'en demande pas plus et m'intima d'aller me coucher. Une nouvelle aventure commençait...
 
~~ 
 
Installé dans mon lit, les yeux plantés au plafond, je repensais à ma journée. J'étais arrivé quelques jours plus tôt et avait été accueilli au palais avec les autres. Je l'avais alors vue, rayonnante, magnifique, mais si pâle... comme si le sang avait quitté son corps. Elle me sembla si frêle que je ressenti le besoin de la prendre dans mes bras, besoin que je réprimais pour mon propre bien...
 
Pendant deux jours, je n'avais pu l'approcher, mais j'étais toujours dans la « course » au moins... Au matin du troisième jour, elle m'avait aperçu. Je n'avais pu comprendre sa réaction car elle fut pour le moins brutale, fuyante. Je crains pendant un moment l'avoir perdue ou effrayée, mais la présence la jeune Wendy auprès de moi dès le lendemain vint me réconforter. Elle se renseigna un maximum à mon sujet, et j'en fus rassuré, car je savais qui l'envoyais...
Je lui donnai alors un maximum d'informations, afin que Mirajane puisse apprendre ce qu'elle devait sur mon passé.
 
Si tout avait été si simple, cela aurait été trop beau... Je ne le rencontrai que le deuxième jour de la « compétition », j'avais été trop occupé à dévorer la reine des yeux avant cela. Je vis ce vil félon, ce chien, ce traitre...
Léon n'avait pas changé d'un poil : le regard glacial que nous partageons, les cheveux aussi blancs que ceux de ma belle coiffés en brosse, un élégant costume accompagnant le tout. J'ignorai alors s'il voulait se faire passer pour le prétendant idéal, mais il me donna envie de vomir. Qu'est-ce qu'il faisait ici ? Osait-il ne serait-ce qu'imaginer qu'il pourrait me voler un autre de mes amours ?
 
Cette fois, ni son titre ni son argent ne pourrait l'aider, Mira avait déjà plus que tout ça... maintenant qu'elle m'avait vu, je devais me contenter d'attendre qu'elle me donne ses intentions, priant pour qu'elle veule encore de moi.
 
Je m'approchai de Léon, froid et tendu
 
- Comte Bastia, quelle surprise de vous voir ici... Je vous pensais marié et heureux.
- G-Grey Fubuster, murmura-t-il, franchement surpris. Je ne pensais vraiment pas vous voir ici, surtout pour une telle occasion. Vous venez faire le service je suppose ?
- Non, pas vraiment, ricanais-je. Je suis au même niveau que vous désormais, je vous prierai de ne pas l'oublier. Au risque de me répéter, vous n'étiez pas marié ?
- Je... je suis veuf, monsieur Fulbuster. Veuf depuis environ 6 mois. Un mauvais rhume, Jubia ne l'a pas supporté. Vous savez à quel point elle avait une santé fragile...


Stupéfié, je lui lançai un regard surpris. Jubia ? Morte ? Elle avait beau m'avoir jeté, trahis et relayé au rang de sous-noble, jamais je n'étais parvenu à la haïr... Et voilà qu'elle était morte. Il me jeta un regard empli de tristesse qui me fit presque le haïr un peu moins.
 
- -Je vais vous laissez encaisser la nouvelle. A bientôt, Comte Fulbuster...


Etrangement, dans cet abîme de tristesse, j'entendis plutôt ces mots comme une menace...
Nous avions étudié les dossiers de chaque candidat tout le reste de la semaine. Grey était l'un des meilleurs partis : passé impeccable, lié de très près à l'une des familles phares du pays, qui nous était fidèle. Une fortune colossale, récemment acquise par la nouvelle position de ses parents, sans compte l'argent des Fernandez. De très nombreuses terres cultivables, bien placées, de grandes possessions, des monuments importants...
 
Bien entendu, il n'y avait pas que lui, mais pour moi, il était le seul. Je n'avais pu le revoir, mais je nourrissait l'espoir qu'il n'était pas venu pour le titre, mais pour moi. Qu'il me désirait toujours autant que moi, je le désirais. Que rien n'avait changé...
 
D'autres prétendants étaient également très bien placés. Léon Bastia, fortune imposante, liaison pacifique avec les pays voisins, nombreuses terres... Zeleph Dragneer, frère ainé de mon beau-frère, Natsu Dragneer. Veuf depuis un peu plus de 18 mois, fortune colossale, terres fertiles, principaux fournisseurs en armes et technologies... Ils étaient tous trois en tête. Puis, il y en avait d'autre, comme Sting Heartfilia, l'un des duchés principal du pays mais réputation douteuse, moins bien « classé »...
 
Ceux-là ne m'intéressaient pas, mais je me devais de passer du temps avec tous. Bientôt, mes ministres annoncèrent à ma place l'élimination de nombreux prétendants. Il ne restai plus que 6 nobles : le comte Grey Fernandez / Fulbuster, le comte Léon Bastia, le duc Zeleph Dragneer, le comte Sting Heartfilia, et deux autres qui étaient les prochains dans la liste des éliminations. Mes ministres m'avaient clairement fait comprendre que mon attention devait se focaliser sur les trois premiers du « classement », car le futur roi serait l'un d'eux. Cette fois, le choix me revenait.
 
 
J'avais la soirée de libre, tandis que mes invités vaquaient à leurs occupations. Seule dans mon boudoir, Wendy vint me rejoindre afin de m'annoncer :
 
- Majesté, dit-elle avec une légère révérence, le comte Fulbuster vous demande.
- Dites-lui de m'attendre dans les jardins, je l'y rejoins dans un instant


Elle s'exécuta alors dans une nouvelle révérence, puis trottina jusqu'à la sortie. Le c½ur battant la chamade, les jambes fragiles et les yeux brillants, je me dirigeais jusqu'au jardin. Une silhouette m'y attendait postée comme au garde-à-vous. Dès qu'il me vit, il s'avança vers moi mais, à mon grand regret, garda entre nous une distance reglementaire.
 
- Majesté... Veuillez m'excuser de vous avoir dérangé à une heure si tardive, mais je... je devais vous parler...


Il semblait hésitant, comme s'il ne savait pas quelle posture adopter avec moi. Ses « vous » étaient précédés de legères pauses, prouvant qu'il ne s'était pas décidé sur la marque de respect à avoir envers moi. Un sourire sur les lèvres, j'acquiescai alors
 
- Je le pense aussi, Monsieur Fulbuster...


Il garda la tête baissé, le regard, dirigé obstinément vers le bas, dans le vide, les yeux opaques. Il resta un moment ainsi, puis se redressa et fit un pas dans ma direction. Il s'arrêta, hésitant, puis prononça quelques mots
 
- Je... je ne t'ai jamais oubliée..., dit-il sans hésiter sur le pronom à utiliser. Cette marque de proximité me réchauffa le c½ur, et je l'encourageai à poursuivre. Je n'ai jamais voulu t'oublier. Tu devais vivre ta vie, en tant que monarque, mais comment oublier ce que nous avions vécu ? Tu étais tout pour moi... En deux ans, j'avais acquis fortune, titre et terres. Mais c'était trop tard, et je m'en suis tellement voulu. Tu étais reine, et de nouveau inatteignable...


Il me sembla si désespéré que je lui saisis la main, la serrant, dans l'espoir de lui donner un quelconque réconfort.
 
- Quand... quand ils ont attaqués et que nous sommes restés sans nouvelles pendant des semaines, j'ai cru que je n'y survivrais pas. Si tu étais... morte... à ce moment, je n'aurai pu continuer. Pas sans toi. Puis tu as annoncé ton remariage, et Erza m'a encouragé. Cette fois, j'étais de taille, et, si tu veux encore de moi, je refuse que ta main aille une nouvelle fois vers un autre.


Son regard était brillant, presque fiévreux, et son discours débordait d'amour et de détermination. Il savait ce qu'il voulait, et ce qu'il devait faire pour l'obtenir. Il m'aimait toujours... Les lèvres tremblantes, je fis quelques pas vers lui avant de tomber dans ses bras. Fiévreusement, ses lèvres cherchèrent, puis, trouvèrent, les miennes. A nouveau, j'eu la sensation d'être complète, à ma place dans ses bras. Notre baiser s'intensifia, si bien que ce fut avec toute la volonté du monde que je dut y mettre fin.
 
- Il..., dis-je, le c½ur battant, il faudra le faire officiellement, en publique, devant mes ministres, mais... en venant ici, la couronne t'étais d'office offerte. Tu a toujours été le seul dans mon c½ur, et Luxus le savait...
- Q- comment le savait-il ? Et quelle fut sa réaction ?
- Je ne lui ai rien caché. Dès mon mariage, je lui ai appris que j'en aimais un autre et que mon c½ur ne lui appartiendrait jamais, quels que furent ses efforts. Il a fini par l'accepter et la paix s'est installée dans notre couple. Une relation d'amitié sincère, mais jamais rien de plus. J'ai essayé de me faire une raison, vraiment, mais... après cet incident, après avoir failli mourir, j'ai relativisé. Luxus mort, il me souhaitait un mariage avec celui qui avait toujours occupé une place qui aurait dut être sienne, dans mon c½ur. Il le savait, et me souhaitait le bonheur. Pourquoi continuer de me le refuser ?
- Mon amour... mon seul et unique amour... j'ai tellement espéré que ce jour arrive. De pouvoir te tenir de nouveau entre mes bras...
- Désormais, ce droit est uniquement tient... en dehors de Silver, bien entendu.
- Silver..., dit-il en semblant recevoir un électrochoc. Mira, Silver est... qui est son père ?


J'ouvris grand les yeux, étonnée. Il avait compris ? Comment ?!
 
- Il n'a jamais été de Luxus, et ça aussi, il le savait. Il l'a accepté et a fait comme si de rien n'était, jusqu'à la fin. Silver ne sait rien...


Mais il ne m'écoutait déjà plus, les yeux plus brillants encore
 
- J'ai... j'ai un fils ?
- Oui, acquiescai-je, fébrile. Il est de toi. Tu as été mon premier, et tu seras mon dernier, Grey Fulbuster.


Il me serra tellement fort que j'en eu le souffle coupé, mais heureuse et comblée, je m'en fichai éperdument. Plus tard, nous nous séparions à regret.
 
- Dès demain, j'annoncerai à mes ministres que toute cette mascarade est terminée. Mais en attendant, regagne ta chambre, nous ne pouvons rester ensemble.
-Tu vas terriblement me manquer, mon amour
- Je sais, moi aussi... Demain, je viendrai te voir avec notre fils. Il a tes yeux...


Sur cette belle promesse, ils se séparèrent, après un dernier baiser.
D'une fenêtre, deux yeux froids observaient la scène. Le jeune homme lâcha un juron, car, sans preuve, impossible de discréditer la reine. Mais avec toute cette agitation, un accident était si vite arrivé... Il ne serait pas difficile d'asseoir sa domination sur le pays par un coup d'Etat, de nombreux citoyens s'étaient déjà rangés de son côté après le dernier. Et, il l'espérait, dans celui-ci, il mettrait fin au règne de la reine et de son amant, nouvellement réunis.
Il s'éloigna, jubilant, l'esprit déjà tournée vers la proche déchéance de la royauté.
 
~~ 
 Partie 4
 
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#Posté le mardi 03 septembre 2019 06:25

Modifié le mardi 19 novembre 2019 04:45

TS - Condamnée à gouverner - Partie 2

 
2 années plus tard...
 
Le temps avait passé... J'étais la fière mère d'un petit garçon d'un an, notre fierté, à son père et moi.
Le royaume était paisible, en dehors de quelques contestations. J'étais devenue une reine sage et respectée, aimée de son peuple et de son mari.
 
J'avais appris à vivre avec Luxus, et un étrange sentiment s'était installé entre nous. Ce n'était pas de l'amour, nous savions tous les deux qu'il n'y en aurait jamais entre nous. C'était une sorte de respect mutuel, de soutient, d'amitié... Nos relations sexuelles régulières étaient la seule chose qui nous faisait ressembler officiellement à un couple. Je l'embrassais, certes, et partageais sa couche, mais je ne l'aimais pas.
 
C'était un ami, un confident, qui savais pour Grey et le fait que je ne l'ai jamais oublié. Nous couchions pour avoir un héritier, nous n'obtenions aucun plaisir à le faire, ni lui, ni moi. Il découchait de temps à autre, prenant soin de ne pas mettre une quelconque bourgeoise enceinte, afin de ne pas me porter préjudice.
 
Nous avions déjà un enfant, et j'en portai un deuxième...
 
Ma vie n'était finalement pas si terrible. Je l'aurais imaginée aux côtés de mon beau chevalier brun, pas avec ce colosse blond, mais j'avais appris à l'apprécier. A force de temps, de concessions et de promesses, nous nous étions bâtis un avenir un peu ambigu, mais qui nous convenait très bien à tous deux. Nous étions le couple royal, et nous en avions l'apparence.
 
Je ne voyais que peu mes parents. Je ne les avais pas vraiment reniés, mais leur comportement vis-à-vis de la perte d'Angel et de mon remariage m'avait profondément dégoutée.
 
Luxus n'était pas d'accord, mais il m'appréciait et acceptait d'écouter mes arguments chaque fois que je lui en donnais. Il accepta également que je ne les tolère plus lors des réceptions privées, se contentant d'inviter mes s½urs. Elles étaient d'ailleurs toutes deux devenues de vraies beautés.
Natsu, le fils Dragneer, était très fier de son épouse, récemment tombée enceinte. Ils vivaient un véritable conte de fée et leur contrée était prospère.
 
Carla avait grandis, et approchait désormais des 16 ans. Elle avait droit à de très nombreux prétendants, mais, pour le moment, aucun n'intéressait leurs parents. Pas assez riche, pas assez noble, pas assez prestigieux, ... Et Carla patientait, en enfant obéissante et bien élevée, dissimulant son impatience d'être mariée et de pouvoir enfin quitter le domicile familial... enfin, familial ? Parental, plutôt...
 
Nous étions toutes parties de la maison pour nous marier, il n'y avait plus qu'elle, elle et des parents qu'elle détestait depuis qu'elle avait mis à jour leur terrible complot pour me marier. Ce qu'elle me confia bien plus tard, après mon mariage, en pleurs. Elle s'en voulait terriblement, et cela ne fit qu'alimenter la haine que je nourrissais pour mes parents... elle ne devait pas s'en vouloir alors qu'elle avait été, tout comme moi, la victime de leur avarice.
 
Je n'avais plus revu Grey. J'avais appris, par mes parents, qu'il avait pris du galon et était devenu quelqu'un grâce au mariage. J'étais heureuse pour lui, il pouvait enfin avoir une vie à la hauteur, mais... nous étions à jamais séparés l'un de l'autre.
 
Je m'étais très vite fais connaitre et respectée en tant qu'une reine juste, loyale et protectrice.
Luxus faisait la guerre, je faisais la paix.
Il détruisait, je réparais.
Mais lorsqu'il partait je ne sais où, c'était à moi de prendre le royaume en main. Armée de mes plus fidèles conseillers, je faisais régner le calme dans le royaume.
 
Hélas, certaines actions de mon mari avaient causées la désolation dans quelques contrées, plus éloignées que les autres, qui refusaient de se plier à nos règles. Des punitions s'étaient imposées et, très vite, une espèce de résistance se mit en place contre la royauté. Rares étaient les citoyens de Fiore qui s'y rangeaient, ils s'estimaient heureux de notre règne, mais les plus pauvres, ainsi que nos ennemis frontaliers, se liguèrent afin de former des troupes plus que sérieuses.
 
Les chose devenaient inquiétantes...
 
Aujourd'hui, Luxus reparait pour une énième croisade, mais, cette fois, cela risquait de très mal finir.
Ils n'y allaient pas pour faire entendre raison à leurs opposants, ils y allaient pour mettre fin à ces oppositions... définitivement.
 
N'ayant pas revu Grey, et connaissant sa colère envers la colère pour nous avoir séparé, j'avais eu, pendant un long moment, très peur qu'il fasse parti de nos ennemis. Mais il ne mettrai jamais mon règne ou ma vie en péril, j'avais en lui une confiance absolue. J'allais chercher notre fils afin que nous lui luis disions au revoir. Mettre notre fils en première position pour son départ était un geste calculé : je devais lui rappeler ce qu'il avait à perdre, si jamais il ne revenait jamais. Je refusai de perdre mon mari, il n'était pas Grey, mais il comptait quand même beaucoup à mes yeux...
 
Silver... Je savais que mettre devant lui l'enfant d'un autre pour le pousser à me revenir vivant était cruel, mais il ne s'était jamais douté de rien, ou alors, il ne m'en avait rien dit. Silver avait les cheveux blancs. J'avais eu beaucoup de chances qu'il ne soit pas brun.
Mais ses yeux... il avait les yeux de son père, bleus très foncés. Luxus avaient les yeux de couleur ambre, et moi, bleus pâles.
 
La mère de Luxus avait eu les yeux de cette couleur dans sa jeunesse, alors le médecin de la cours, qui m'avait suivi toute mon enfance, ainsi que la grossesse de ma s½ur, avait soutenu que cela avait sauté une génération.
Nous étions les seuls à savoir que Silver n'était pas le fils de Luxus.
 
L'enfant que je portai était bien de lui, je n'allais pas non plus encore commettre un adultère. Je n'étais pas mariée quand j'ai couché avec Grey, alors ce n'était pas vraiment un adultère, même si j'avais sciemment commit cet acte avant le mariage. J'étais promise à Luxus quand je me suis donnée à Grey.
 
Lors de sa naissance, j'eu terriblement peur quand je vis ses yeux, peur que Luxus ne comprenne, mais il n'avait encore jamais rencontré Grey. Cette peur fut très vite remplacée par une terrible joie : Silver, en me regardant, me rappelait chaque jour son père. Le regard lumineux, joyeux, aimant...
 
Il me remplissait de joie et de fierté, chaque fois qu'il accomplissait quelques choses de banal, mais me rappelait également ce que j'avais perdu. Cet enfant, j'aurai dut l'élever avec Grey.
Le pauvre, il m'avait perdu, moi, mais également un fils qu'il ne connaissait même pas. Il ignorait jusqu'à son existence, tandis que le pauvre appelait un autre « papa ». Un, j'espère, je rétablirais la vérité. Il regarderait Grey dans les yeux en l'appelant papa, je me le jure.
 
Me sentant observée par le peuple, j'embrassais mon mari sur la bouche avec un sourire crispé, inquiet. Il me rendit mon baiser en posant sa main sur mon ventre légèrement bombé, puis pris notre –mon- fils dans ses bras, l'embrassant sur la joue. Ce dernier lâcha un petit rire, inconscient du drame qui se jouait à deux pas de lui.
Puis Luxus parti avec une grande partie de la garde.
 
 
Pendant plus de deux mois, je restai au château, inquiète pour mon mari, pour mon peuple, pour mes proches et mon fils. Mais Luxus revint, blessé mais vivant. Il n'avait rien de grave et organisa même un bal le soir même afin de « festoyer en l'honneur de nos morts ».
Ils avaient gagnés, ces barbares avaient été vaincus.
 
- Ils étaient moins que nous le pensions. Une centaine, maximum. C'est incroyable que si peu d'hommes aient réussis à causer autant de douleur.
- Je suis d'accord, Luxus. J'essaierai de me renseigner, c'est très surprenant qu'ils n'aient été que cela..., lui répondis-je.
 
Nous nous dirigions alors ensemble vers la salle de bal, main dans la main, couronne sur la tête. Les rideaux se levèrent et nous faisions face à notre peuple en fête, nous félicitant d'avoir mis fin à la menace que représentaient ces hommes. J'aurai voulu danser, mais mon mari était blessé au bras, et j'aurai fait très mauvaise impression si j'avais dansé avec un autre que lui.
Une femme dansant avec un autre homme, devant le nez de son mari blessé, aurait peut-être put être accepté si le mari à assez confiance en elle pour le lui permettre, mais en tant que reine, je me dois de montrer l'exemple et de suivre la morale.
 
Restée assise sur mon trône, mon fils endormi sur les genoux, j'observai la foule danser et festoyer.
Mon mari me jeta un regard ravi : nous formions une famille exemplaire, même si notre couple n'était pas vraiment ce qu'il devrait être, et nous avions vaincu nos ennemis, assurant la paix à notre royaume. Les choses n'auraient pas pu aller mieux pour nous, car, en plus de cela, ma grosses se passait sans accroc. Il est vrai que les dernières grossesses de la famille royale ne s'étaient pas passé le mieux du monde...
 
La mère de Luxus était morte en le mettant au monde, et la femme de son frère Yvan n'avait pas survécu à sa fausse couche.
Jenny, la jeune s½ur de Luxus, vivait prostrée depuis son fils mort-né, Angel était morte lors d'une fausse couche...
Et ma grossesse de Silver ne s'était pas passée idéalement : touchée par de multiples maladies, j'étais trop faible lors de l'accouchement et une hémorragie manqua de me faire succomber.
D'après mon médecin, tout le royaume trembla avec le roi, priant pour ma survie, et celle de notre héritier. Par chance, et grâce à l'intervention des multiples médecins qu'avait fait mandé Luxus, je m'en étais sortie indemne. Alors, autant dire que j'étais extrêmement surveillée pour ma grossesse actuelle !
 
Un instant plus tard, je me levais et remis mon fils à une dame de chambre, afin qu'elle l'emmène dans son lit. Je promis de passer l'embrasser après le bal, ne voulant pas –ne pouvant pas- quitter ainsi un bal royal donné en l'honneur de notre victoire écrasante d'aujourd'hui.
 
A ce moment-là, je ne savais pas à quel point cette décision avait sauvé mon fils, et m'en félicitait plus tard. Si je l'avais fait juste un moment après, il ne s'en serait peut-être pas sorti... car juste après le départ de Wendy, ma femme de chambre, les portes de la cour se mirent à tambouriner. Tous les invités se ruèrent les côtés afin de ne pas être écrasés, et les gardes se mirent en formation tout autour de nous afin de nous protéger.
 
De multiples exposions retentirent tout autour de nous, et des gardes portant des uniformes déchirés et pleins de sang entrèrent, tirant à tout vas sur les convives. L'évènement était retranscris dans tout le pays, c'était un excellent moyen d'affaiblir le royaume que de massacrer la couronne sous ses yeux.
 
Ils avaient pu voir tout ce qu'il se passait avant d'attaquer, aucun doute qu'ils suivaient également le bal à travers les lacrima-visions. Dans ce cas, pourquoi avoir attendu le départ de Silver pour attaquer ?
 
Etait-ce une simple coïncidence, une erreur d'organisation, ou un choix volontaire ? Je n'eus pas le temps de me poser plus de questions : nous nous redressions fièrement face aux malfrats, qui ne cessaient d'arriver par toutes les entrées. Les invités étaient pour la plupart partis, mais certains étaient coincés dans la salle, ou souhaitaient rester pour nous.
Je vis nos ennemis lever leurs armes, Luxus se précipita sur moi pour me protéger de son corps, et les coups retentirent. Je sentis les balles s'enfoncer dans nos corps aussi bien que la douleur qui suivi. Nous nous effondrions au sol, inconscients, sous les cris de notre peuple et les hurlements de joie des rebelles.
 
 
Pendant près de trois semaines, le royaume resta dans l'attente d'une quelconque nouvelle sur l'état du couple royal. Leur état était tenu secret, mais les seuls médecins questionnés ne furent guère optimistes : s'ils n'étaient pas morts, ils se seraient bientôt. Les pronostics vitaux étaient vraiment mauvais, si bien que les proches eurent le droit de rentrer au château pour avoir de leurs nouvelles, ce qui était précédemment interdit.
D'après la plupart des journaux, le but de ces malfrats était de massacrer le roi et la reine, ne laissant que le jeune Silver pour gouverner. Jeune et manipulable, ils auraient pu en faire ce qu'ils voulaient, empêchant ainsi le royaume de sombrer totalement et en prenant le contrôle.
 
Mais ils avaient été repoussés le soir même, des garnisons complètes de soldats arrivant des quatre coins du royaume à toute vitesse. Les médecins se jetèrent au chevet des deux blessés, les isolants dans des chambres médicales extrêmement sécurisées.
 
Le Royaume allait mal. Le peuple avait peur, peur d'être envahis, peur de perdre le couple royal, et de voir l'oncle fou du roi arriver au pouvoir.
 
Mais, dans l'un des duchés les plus puissants de pays, un homme avait peur plus que les autres. Grey Fulbuster n'avait pas raté une miette de l'avancée de celle qu'il aimait...
Lorsqu'il avait dut la laisser partir, la quitter, pour qu'elle vive la vie qui lui était prédestinée, une partie de son c½ur était resté avec elle... Il avait déjà aimé, bien avant elle.
 
Une seule personne, presque aussi sincèrement que Mirajane. Il était encore jeune quand il rencontra Mira, à peine 18 ans. Mais quand il avait rencontré Jubia, il était encore plus jeune.
 
Il ne se souvenait pas de son âge exact, surement 16 ans. Il l'avait rencontrée en travaillant, quand il n'avait pas encore rejoint le duché des Strauss –qu'il avait rejoint après et à cause de sa peine de c½ur- et travaillait comme homme à tout faire. Elle était, comme lui, de Célestia, et connaissait sa famille. Son père les conseillait beaucoup pour la gestion du territoire.
 
Oui, Jubia Lobster était, comme Mirajane, la fille des dirigeants du duché dans lequel ils vivaient. Ils s'aimaient, mais avaient été séparés lorsque, à un bal, elle avait rencontré son fiancé. Il était jeune, riche, beau, et proche de la couronne. Léon. Qui, après ce jour, devint son ennemi principal. C'était une arriviste, qui était prête à tout pour obtenir plus, et elle s'imagina atteindre la couronne par son mari, alors elle l'abandonna. Quand il rencontra Mirajane, il ressentit les mêmes sentiments, et en eu peur : il ne voulait pas vivre, une seconde fois, une telle déception. Il comprit vite qu'elle n'était pas de ceux qui profitaient des gens. Cette fois, ses parents brisèrent ses rêves.
 
Pourtant, il ne rata pas une miette de son ascension sociale...
Lorsqu'il avait appris qu'elle était enceinte, il avait senti des serres déchiqueter son c½ur, mais également une joie sans pareille pour Mirajane. Quel plus beau cadeau pour une femme que d'enfanter ?
Il avait tremblé avec le reste du pays lorsque le roi annonça que sa femme allait mal.
Son état empirant, il eut même envie d'aller la rejoindre pour la soutenir, mais la reine aurait été lynchée par tous ensuite.
 
Alors il tint à sa place, priant tous les dieux qu'il connaissait, y croyant ou non, pour que sa belle survive. Il connaissait la malédiction de la famille Draer, qui avait été très récemment mise à nue : toutes les femmes de cette famille perdaient ou la vie, ou la raison, lors de leur grossesse.
 
Étrangement, en dehors des maladies contractées à cause de son état de santé fragile, elle survécu. Peut-être parce qu'elle n'était une Draer que par le mariage, même si son fils en avait du sang... Il continua à vivre, suivant son parcours avec intérêt, refusant et rejetant la plupart des mariages que sa famille lui proposait.
Sa s½ur étant déjà très bien placée, il n'avait pas besoin de trouver une fille de bonne famille pour le salut de la sienne, alors il restait le célibataire le plus en vue de son duché. Oui, son duché, parce que sa s½ur avait épousé l'héritier principal de la famille Fernandez, qui vivait un peu à l'écart des duchés principaux. Erza s'était mariée peu après Mirajane, et, par chance, c'était un mariage d'amour. Jellal Fernandez était fou d'elle et la comblait par tous les moyens possibles...
 
Il tenu plus de deux ans, mais ses parents devenaient insistants. Mira était mariée depuis plusieurs années, et avait un enfant en bas-âge. Son histoire n'était pas sincère, mais elle était sérieuse, alors il devait se faire une raison. Un jour, il vint voir ses parents, attablés avec Erza et leur belle famille, et se décida.
 
- Père, mère, Erza... J'ai pris une décision, difficile mais réfléchie, et mon choix est fait. Je vous laissez me trouver une prétendante, j'épouserai qui vous souhaiterez...


Nul n'est besoin de vous expliquer la joie immense de leurs parents, mais le regard empli de tristesse de sa s½ur ainée. Elle savait qu'il aimait la reine plus que sa propre vie, et que jamais il ne parviendrait à l'oublier, ou en aimer une autre autant qu'il l'aimait, elle...
 
Ce fut très peu de temps après, peut-être quelques semaines, que la catastrophe eu lieu. Ses parents lui cherchaient toujours une future femme, alors ils allaient de maisons en maisons, de duchés en duchés, afin de discuter des termes d'un futur mariage.
 
Leur famille était noble, et, grâce aux Fernandez, étaient rattachés à un des plus grands duchés du pays, alors l'affaire ne fut pas bien difficile, mais il y eu bientôt trop de prétendantes, que le père entreprit de trier. Sa s½ur s'était rendue au bal royal donné en l'honneur du retour et de la victoire du roi, avec son mari, Jellal. Lorsque le roi était revenu vivant, Grey n'avait pu s'empêcher de ressentir de la déception... désormais, il était tout ce qui l'empêchait de retrouver l'amour de sa vie.
 
Il regardait la lacrima, comme chaque fois que la reine faisait une apparition publique, pour pouvoir l'admirer plus que de raison. Une fois de plus, il vit le petit Silver, qui le passionnait tant. En effet, le bambin avait les mêmes yeux que lui, et Grey était empli de questions à son sujet... était-il le père de cet adorable enfant ?
 
Son unique nuit avec Mira aurait-elle été plus efficace que toutes celles qu'elle avait passées en compagnie de son mari ? Il l'espérait sincèrement, mais n'osait y croire vraiment. L'explication des médecins était claire et réaliste, même si lui et sa s½ur cherchait à comprendre la nature de tels yeux. Ils étaient la marque des Fulbuster après tout...
 
Lorsque la femme qui hantait ses rêves fit son apparition, en compagnie de son mari et son fils, des larmes emplirent ses yeux. Elle était encore plus belle qu'avant, si c'était possible...
 
Son amour à lui n'avait fait que croître durant tout ce temps, et il lui était terriblement difficile de l'ignorer encore. Elle resta malgré tout assise, et, comme les lacrima-visions bougeaient beaucoup, il ne put passer toute la soirée à l'admirer. Par contre, il vit de nombreuses fois sa s½ur et son beau-frère dansants joyeusement, heureux. Sa s½ur s'en voulait terriblement de ne pas avoir épousé Jellal plus tôt, permettant à Grey d'acquérir le rang nécessaire pour demander la main de Mirajane à sa famille tyrannique...
 
Il entendit alors, via la lacrima, une série d'explosions, des bruits sourds, des cris, ...
 
Il vit, par les fenêtres, des silhouettes armées sans uniformes courir vers la porte, qui tremblait sous la violence des coups externes. Les invités se plaquèrent contre les murs, les soldats prirent leurs armes en main, prêts à tirer sur les assaillants. Grey vit Jellal tirer Grey vers les tribunes arrières, éloignés de la menace. Des centaines de faux soldats entrèrent alors par toutes les issues, tirant au hasard, massacrant les invités, impitoyables. Alors, au grand désespoir de Grey, ils se tournèrent vers le Roi et la Reine, fusils en main.
 
Les cinq plus proches pointèrent leurs armes sur le couple royal, tandis que les autres visaient les lacrima. Les futurs meurtriers tirèrent, Luxus se positionna devant Mirajane, et ils s'effondrèrent au sol, suffoquant de douleur.
Grey poussa un hurlement de rage depuis sa chambre, désespéré. Il vit, du coin de l'½il, à travers ses larmes, sa s½ur essayer de courir vers la reine mourante, Jellal l'en empêcher, puis les lacrimas furent brisées, après les acclamations joyeuses des tireurs.
 
Très peu de temps après, terrifiés mais indemnes, Erza et Jellal rentrèrent. La jeune femme se précipita dans les bras de son frère en larmes, et ils restèrent ainsi un moment. Enfin, la jeune femme se détacha, et Grey échangea avec son beau-frère une poignée de main virile, pour le remercier de l'avoir protégée. Enfin, il posa la question qui lui brûlait la langue.
 
- Comment... vous pensez que le roi et la reine vont s'en sortir ?, demanda-t-il d'une voix tremblante
Connaissant ses sentiments, Erza lui prit doucement la main, et Jellal soupira
 
- Honnêtement... les balles étaient chirurgicales. Le roi a essayé de sauver sa femme, mais vu son état, je pense qu'il n'a pas été assez rapide. Moins que les balles en tout cas. Je pense que... le petit prince va devoir monter très tôt sur le trône...


Le c½ur de Grey s'emplit de douleur et il resta plusieurs jours enfermé dans sa chambre, sans que ses parents ne comprennent la raison de sa souffrance.
 
Trois semaines s'écoulèrent sans que personnes n'obtienne de nouvelles au sujet du couple royal. Silver avait été confié aux Dragneer, sous les bons soins de sa tante Lissana, et la garde y avait été fortement renforcée. Mais personne ne savait si Mirajane et Luxus allaient s'en sortir, ni même s'ils étaient toujours en vie.
Le dernier jour de la troisième semaine, les choses avancèrent...
 
 
~~ 
Partie 3
Bon... Honte sur moi.
Je possède deux comptes de fictions, un ici, et un compte sur fanfiction.com. Il se trouve que j'ai posté ce TS sous un autre nom sur fanfiction, et qu'il est complet (les 4 parties s'y trouvent). Mais j'ai oublié d'en faire de même ici... Je rattrape donc mon retard, les 3 dernières parties seront en ligne d'ici ce soir. Encore désolée ! ^^'
Désormais cette fiction à le même nom que sur Fanfiction : "Condamnée à gouverner"
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#Posté le mardi 03 septembre 2019 06:38

Modifié le mardi 19 novembre 2019 04:42

TS - Condamnée à gouverner - Partie 4

Dès le lendemain, comme promis, je me rendis au petit salon, où mes ministres avaient organisés une sorte de briefing pour gérer la suite des événements. Mais ils ignoraient ce que moi, je préparais. Ils se mirent en rond, comme d'habitude, puis le plus âgé –et plus sage ?- commença :
 
- Parmi les nobles restants, nous ne devons garder que nos rois finalistes. Grey Fulbuster, Léon Bastia et Zeleph Dragneer. Ce sera alors à vous de décider votre majesté, ajouta le vieil homme avec une révérence polie
- Je vous remercie , mais vous n'aurez pas à en faire plus. J'ai pris ma décision hier soir, et elle est réfléchie.
- Et qui choisissez-vous, Majesté, me questionna Draculos Hyberion, mon premier ministre.
- Le compte Fulbuster est riche. Ses terres sont fertiles et très importantes dans le royaume. Il n'a pas de duché direct, car, je vous le rappelle, sa famille a perdu son duché il y a plus d'un siècle. Ils sont actuellement en train de le récupérer, grâce au lien très fort qu'ils entretiennent avec le duché des Fernandez, l'un des plus importants du royaume. Leur fortune est fleurissante, leur famille nous est fidèle et sans faille. Ils sont incorruptibles, vous l'avez dit vous-même... De plus, il n'est pas laid, et le dernier souhait du roi Luxus était que je trouve un homme de mon âge, que mon regard saurait apprécier, dis-je sans vraiment mentir.
 
Mes différents ministres se consultèrent du regard, avant de m'adresser un hochement de tête appréciateur. Yajima s'approcha de moi, avec son éternel regard bienveillant.
 
- Je savais que vous feriez le bon choix...
- Merci mon ami, lui dis-je doucement, puis, plus fort : Quand le mariage sera-t-il organisé ?
- Il faudra d'abord annoncer votre choix, puis inviter la famille de l'élu au palais, leur donner quelques terres de manière officielle, et, enfin, fixer une date.
- Très bien, faite. Je m'en vais de ce pas annoncé ma décision aux derniers prétendants restants.


D'un pas vif, presque joyeux, je rejoignais la salle du petit déjeuner, où ils m'attendaient déjà tous. Deux d'entre devaient partir ce matin, mais je n'en garderai finalement qu'un seul. Son regard happa le mien et je lui adressai un sourire poli, mais qui en disait long sur mon état d'esprit. Nous avons gagné...
Je m'asseyai, puis leur fit signe de me suivre. Nous mangions dans la bonne humeur et, lorsque ce fut terminé, je me levai. Faisant tinter mon verre, je leur fis comprendre que j'avais une chose importante à leur annoncer.
 
- Messieurs. Je ne saurai assez-vous remercier d'être venu jusqu'ici, en ces temps de trouble, afin de m'aider, d'aider le royaume, après la perte terrible que fut la mort de mon époux. Et c'est en respectant à la fois ses dernières volontés et les avis de mes ministres que j'ai pris ma décision. Je sais que vous ne deviez être que deux à partie aujourd'hui, mais je ne souhaite pas laisser d'autres jeunes hommes espérer une trône qui n'est plus à pourvoir, vous avez bien mieux à faire.
- J'annonce, ici et maintenant, mon mariage à venir avec le comte Fulbuster ici présent.


Ma voix était forte, claire et déterminée, si bien que même les plus réticents ne dirent rien. J'eu droit à quelques coups d'½il déçus, mais le mien était plongé dans un abîme couleur océan.
Il avait été décidé que Grey me demanderait officiellement en mariage, devant la cour au grand complet, le lendemain après-midi. Après quoi, sa famille et les Fernandez seraient conviés à dîner au palais, afin de discuter de cette alliance future.
 
Enfin, leur rang serait officialisé comme le plus important du Royaume, après le couple royal. Ils avaient quelques terres et des moyens, mais moins que dans le temps.
 
Avec mon aide, ils deviendraient totalement indépendants et j'allais leur confier un duché non loin de Crocus, sous la garde d'alliés en attendant leurs nouveaux propriétaires. Leurs terres seraient milles fois plus nombreuses, leur rang allait être rétabli, ils n'allaient plus dépendre du duché Fernandez. Depuis quelques temps déjà, grâce aux Fernandez et aux profits de nombreuses affaires réalisées par le comte Fulbuster, ils cherchaient à acquérir une bonne situation et un nouveau duché : c'était chose faite.
 
Enfin, nous nous marierons à l'église, où je devrais remplacer mon alliance actuelle par une nouvelle, le choix de la sélectionner appartenant à mon futur mari.
 
Tous mes anciens prétendants étaient rentrés chez eux, j'avais enfin droit à une après-midi calme, dans les jardins du palais, assise aux côtés de mon futur mari. Nous discutions d'un peu tous les sujets, essayant avec difficulté de rattraper deux années en quelques heures. Puis, suivant ma demande, la gouvernante, accompagnée de Wendy, arriva avec Silver.
 
Les yeux de Grey s'arrondirent, avant de se remplir d'émerveillement.
Il prit le petit dans ses bras tout en lui disant quelques mots, un magnifique sourire ne quittant plus son regard. Mon fils n'ayant pas encore deux ans, il ne comprenait pas vraiment la situation. Il était encore trop jeune pour que je lui explique les choses telles qu'elles étaient, alors je me contentais de présenter Grey sous le nom de « Papa », que le petit s'empressa d'utiliser.
 
Il avait manqué de figure paternelle ces derniers mois, entre sa gouvernante, Wendy, moi, Lissana –qui, d'ailleurs, était dans son troisième trimestre de grosses- et, parfois, Carla. Natsu venait quelques fois avec Lissana, et faisait souvent office de grand père, ainsi que Makarof, le grand-père paternel de Luxus. Mais il n'avait plus de père, et cette présence réconfortante lui avait manqué. Il semblait rassuré de retrouver un modèle.
Nous passions alors le reste de l'après-midi tous les trois, inséparables, jouant et riant dans le jardin. C'est une vie comme celle-ci que je voulais jusqu'à la fin de mes jours.
Plus de guerre, de chagrin, d'injustice.
Un Royaume de paix, comme nous espérions en bâtir un avec Luxus.
 
Paix et joie... un doux rêve qui remplissait mon c½ur d'espoir pour l'humanité, mais je n'y croyais plus. Sans le savoir, j'avais raison : les choses restaient rarement aussi agréables, elles finissent toujours par se gâter... J'allais bientôt en faire la découverte.
 
Je me laissais tomber sur mon lit, épuisée par une longue journée. Il y a quelques heures, Grey me demandait en mariage devant la cour et les photographes. Nous avions ensuite eu droit aux interrogatoires de ma famille, les interviews, les photos, la préparation de la rencontre officielle avec la famille de Grey, et tout un tas de protocoles ennuyeux mais obligatoires.
 
Nous n'étions, hélas, pas encore mariés, alors je devais dormir seule.
 
Demain, ses parents, sa s½ur et son beau-frère viendraient déjeuner au palais en compagnie de mes s½urs et Natsu. Mes parents n'étaient pas conviés. Ils n'étaient pas venus me voir après le dernier attentat, et nos relations s'étaient encore plus brouillées les mois qui avaient suivis. Désormais, plus rien ne me liait à eux. J'allais, bien sûr, devoir répondre à de très nombreuses questions plus ou moins personnelles, mais je n'aurai pas à supporter la présence de mes parents.
 
Malgré ma fatigue, j'avais tout de même passé la soirée en compagnie de mon fiancé, avec notre fils. Ils apprenaient à se connaitre et chaque instant devenait magique... C'est en me remémorant ces instants que je fermais les yeux, emplie de questions quant au lendemain qui m'attendait...
 
Les préparatifs étaient presque terminés. La salle à manger étaient fièrement décorées aux couleurs des Strauss, la table était mise pour neuf personnes, le repas finissait de cuire...
 
J'avais mis un moment avant de choisir la tenue qui conviendrait à cette rencontre. C'était, bien entendu, un moyen de retarder l'inévitable. Je ne m'attendais pas à recevoir des « Oh, ma chère Mirajane, mon fils m'a tellement parlé de vous... ». J'aurai voulu avoir un mariage d'amour en gardant une situation normale, mais aussi importante, mais je n'avais pas à me plaindre.
 
Peu de monarques ont la chance de se marier par amour, alors, même si je devais garder une certaine distance entre sa famille et moi, j'étais on ne peut plus sincère quant à mes intentions à son égard. Je l'aimais, et je l'épousais dans les règles, suivants les normes dictées par la sainte église.
 
Je n'en revenais pas de craindre une possible désapprobation venant de ses parents. J'étais reine, veuve, fervente croyante, j'étais probablement le meilleur parti du pays. Pourtant, comme une adolescente énamourée, je craignais que les parents de mon fiancé ne m'approuvent pas. Cela créait un stress important, et je continuais de retarder la rencontre.
 
Finalement, je mis une robe bleue pâle aux reflets nacrés, fit tresser mes cheveux et ne me maquillais que très légèrement. Après avoir repris mon souffle plusieurs fois, je fis mon apparition dans la salle à manger plus tôt que je ne le pensais. Je n'avais que très peu de retard, et mes ministres s'étaient chargés de trouver une excuse bateau pour l'expliquer auprès de mes futurs beaux-parents.
 
Je m'asseyais, et fis signe à mes convives d'en faire de même. Grey à ma droite, suivie de sa s½ur, son beau-frère, et Carla. A ma gauche, le compte Fulbuster, puis sa femme, Lissana et Natsu.
 
En attendant nos plats, nous devions trouver un sujet de discussion, mais les parents de Grey semblaient aussi mal à l'aise que moi, et cette ambiance nous pesait tous. Erza se redressa alors, tout sourire
 
- Je suis ravie de vous revoir, majesté. J'ignore si vous vous souvenez de moi...
- Je me souviens, Erza, lui dis-je en lui adressant un sourire de remerciement. Nous jouions ensemble lorsque nous étions petites, avant que vous ne quittiez nos terres...
- Exact. Nous étions alors jeunes et naïves. Le temps a passé et vous êtes devenue une reine très méritante. J'ai été très inquiète lorsque personne n'a eu de vos nouvelles, après ce terrible accident. Je sais que la situation n'est pas idéale pour cela, mais je vous présente mes plus sincères condoléances pour la perte de vos... proches.


J'eu un sourire touché. Cette jeune femme, Erza Fulbuster, je ne l'avais pas vue depuis des années. Elle savait pour Grey et moi, et nous avaient toujours couvert de son mieux, inventant des excuses à son jeune frère lorsque celui-ci devait faire le mur pour venir me rejoindre. Je la croisais également de temps en temps, mais de moins en moins en grandissant. J'étais très heureuse de la revoir, mariée et comblée.
 
- J'apprécie votre attention...


Je me tournais alors vers mes futurs beaux-parents, essayant de lancer une discussion
 
- J'ai appris récemment que vous alliez investir une habitation à la capitale, comme seconde demeure. J'en suis ravie. Votre installation se passe-t-elle bien ?
- Je... A merveille, majesté, me répondit Mme Fulbuster. Tout est tellement beau et fleuri, ici, je pense que je vais y passer beaucoup de temps.
- Nous avons également de très beaux monuments, si vous le souhaitez... Et, je vous en prie, Mme, tutoyez moi...
- Comment dire..., elle eut une grimace gênée, ce serait contre nature dame Mirajane... Vous êtes notre reine, et si vous pouvez vous permettre d'être tutoyée par notre enfant, il n'en est pas de même pour nous. Nous nous devons de rester à notre place, en vous remerciant de l'honneur que vous voulez bien nous faire en épousant notre fils...


Sa réponse me surpris, et me déçu un peu. J'étais reinedepuis un moment déjà, et ce n'étais pas la première fois que ce genre de chose arrivaient. Mon statut royal était un frein à toutes tentatives de créer des liens en dehors de mon cercle familial.
 
- Je comprends, et mon respect pour vous et votre famille n'en est que plus grand...


Malgré mes paroles, un silence gêné s'installa de lui-même entre nous. Cette fois, après plusieurs minutes sans un mot, ce fut moi qui relança la conversation, alors la s½ur de Grey.
 
- Erza, comptez-vous vous installer également dans la capitale ?


Elle lança un regard entendu à son époux, avant de me répondre
 
- Très probablement, oui... J'habite pour le moment chez les Fernandez, mais mes parents vont très bientôt, grâce à votre bonté, obtenir un duché et une habitation ici, alors je vais surement en faire de même. Nous sommes une famille soudée, voyez-vous, j'aurai du mal à me passer trop longtemps des miens. Et puis, je me passionne pour les armes, et il y a dans ce pays un grand nombre de lieux qu'il me faudrait visiter...
- Vous aimez les armes ?, lui dit Natsu, surprit.
- Oui, c'est une sorte de passion. Elle est très mal acceptée par les individus en dehors de ma famille, qui considèrent qu'une femme devrait se contenter d'apprendre à filer et d'éduquer ses enfants, mais je ne suis pas d'accord. Savoir se battre, porter une armure et maitriser les armes blanches ne devrait pas être réservé aux hommes.


Une lueur curieuse et conquise s'alluma dans le regard de Natsu, et le reste du repas se déroula ainsi, à écouter le débat sur les armes et leur maniement entre Natsu et Erza. J'échangeais des regards amusés avec mes s½urs et Grey.
 
Plus tard, je me retrouvais aux jardins avec Erza, ayant laissé les autres terminer le repas puis visiter le palais en compagnie de mes s½urs. Après avoir marché un moment, nous nous installions sous un saule pleureur au fond du jardin, dissimulées par les branches.
 
- J'ai entendu dire que vous étiez au courant pour Grey et moi... avant.
- Oui, majesté. Je sais que vous entreteniez une liaison avant votre mariage avec le roi Luxus, mais je n'ai rien dit, rassurez-vous. Ce secret ne regard que vous, et Grey.
- Je vous remercie pour votre discrétion. J'estime que vous avez le droit de tout savoir, alors. Je n'ai pas cessé une seconde d'aimer votre frère, malgré mon mariage. Je sais que c'est mal,d'aimer un homme lorsque nous sommes entre les bras d'un autre, mais c'était ainsi. Luxus savait que mon c½ur ne lui appartiendrait jamais, et je crois même qu'il avait tout deviné... Il l'a laissé entendre dans la lettre qu'il m'a laissée.
- Il l'acceptait ?
- Oui. C'était un homme bon, qui ne souhaitait que mon bonheur. Il m'a alors poussée à retrouver et épouser Grey, ce que j'ai fait. J'espérai de tout c½ur qu'il soit parmi mes prétendants.
- Mon frère n'a jamais cessé de vous aimer. Nous avons pu sentir toute sa terreur lorsque vous avez eu cet accident, et Jellal n'a compris que plus tard que vous étiez son fameux « grand amour de jeunesse ». Celle qu'il n'avait pu se résoudre à remplacer. Et je suis ravie qu'aujourd'hui, vous soyez enfin réunis, légalement et officiellement. Vraiment ravie. Cela ne posera pas de problème avec votre jeune fils ? Grey pourrait-il l'élever comme son propre fils ? Ou devra-t-il garder avec lui une certaine distance ? Pardonnez-moi de vous poser ainsi cette question, majesté, mais je m'inquiète pour mon frère...
- C'est tout à votre honneur. Il n'y aura aucune distance entre Silver et Grey, c'est très clair. J'ai déjà commencé à le lui présenter, et Silver l'accepte tout à fait comme figure paternelle. De plus... Silver est son fils biologique...


Elle me regarda comme si j'étais un extra-terrestre, puis m'enlaça tendrement
 
- Je n'arrive pas à croire que vous ayez gardé cela pour vous tout ce temps... Grey sait ?


Emue aux larmes, j'acquiesçais lentement
 
- Oui, je lui ai dit. Il s'y attendait, je crois... Erza... je vous prie de bien vouloir me tutoyer. Nous allons très prochainement être de la même famille, et, même si vos parents se le refusent, j'aimerai que vous puissiez me considérer comme une amie, peut-être même une s½ur, plutôt que votre reine. C'est possible, vous pensez ?


Elle eut un sourire timide et ému
 
- C'est déjà le cas, ... Mirajane... Vo- Tu es déjà comme une s½ur. Tu combles mon frère, et c'est le plus important pour moi.


Ce jour-là, je gagnai une s½ur...
 
~~ 
 
Tendue à l'extrême, je laissais Wendy resserrer mon corsage, observant dans le miroir les reflets de Carla, Lissana et Erza dans mon dos. Elles bavardaient, surexcitée, déjà prêtes pour la cérémonie. Wendy finit de lasser mon corsage et me dévisagea avec un sourire ému
 
- Vous êtes splendide, votre altesse...


C'est Erza qui m'avait conseillé, sous la surveillance de mes deux cadettes. Je portais une robe à bustier blanc, incrustée de perles nacrées. Le décolleté était correct, donnant une touche féminine à la robe, sans pour autant paraitre provocante. La jupe partait en éventail, coupé de paillettes bleues et argentées, couleurs de mon duché.
Lissana, en experte, se chargea de me tresser les cheveux pour les arranger en un magnifique et élégant chignon, auquel elle rattacha le voile rituel des mariées.
Mon maquillage était léger et centré sur mes yeux, afin d'en faire ressortir la couleur pâle. Elle redonna un peu de couleur à mon teint pâle et stressé, puis s'éloigna de quelques pas afin que toutes puissent m'admirer.
Gênée, je me tortillais sur place
 
- Mira, calme toi !, me pressa Lissana, ce n'est même pas ton premier mariage !
- Oui, mais au premier je me fichai de faire bonne impression au marié, marmonnais-je.
- Ne crains pas de ne pas conquérir le c½ur de mon frère, Mira, c'est déjà fait depuis longtemps. Tu aurais pu te présenter avec une simple pièce de toile sale qu'il serait tombé sous ton charme, s'amusa Erza.
 
Pas vraiment rassurée, je me fixais dans la glace, inquiète. Certes, j'étais jolie, mais mes épaules nues laissaient voir mes cicatrices, traces de balles et coupures, que j'avais reçue lors du dernier attentat. Courage, ma fille ! Ces cicatrices font partie de toi, désormais, et Grey t'accepte comme tu es ! Alors on se calme !
 
 
Un peu plus rassurée, je m'apprêtais à faire mon entrée dans l'église, escortée, hélas, de mon père, venu pour l'occasion, et suivie de mes dames d'honneurs. Je ne voulais pas de mon père ici, mais d'après les ministres, cela aurait été du plus mauvais effet. Déjà qu'ils n'étaient pas présents lors du dîner officiel, je ne pouvais, hélas, pas renier ainsi mes parents.
 
Ma main posée sur son bras, sans lui jeter un regard, nous commencions à avancer sous les regards protecteurs de mon peuple et la musique nuptiale. Mon regard rencontra alors celui de Grey et tout ceci me parut superficiel. Il n'y avait plus que lui, et moi, rien d'autre.
 
Pas de peuple oppressante, de parents inutiles, d'obligations, rien d'autre qu'un homme et une femme qui allaient, enfin, lier leurs existences l'une à l'autre.
Incapable de décrocher mon regard du sien, je ne vis pas la marche nuptiale défiler, et, bientôt, nous fûmes au pied de l'estrade. Mon père remis ma main à Grey, et je retins un soupir de soulagement lorsqu'il s'éloigna enfin de moi.
 
Grey me lança un regard amusé, que je lui rendis. Plongés dans notre conversation muette, je n'entendis pas la totalité de son discours. Ce fut le raclement de gorge de ma s½ur qui me sortit de mon état catatonique, et je failli répondre « Oui je le veux », alors que ce n'était pas encore le moment... Quelle gaffe j'aurai pu faire...
 
- ... Si quelqu'un veut s'opposer à cette union, qu'il parle maintenant, ou se taise à jamais !


Un peu ailleurs, je ne fis pas attention à sa phrase. Personne ne contestait jamais, encore moins à un mariage royal.
Pourtant il y eu un rugissement furieux et un « MOI ! » en sortit.
Surprise, je sursautais et nous relevions la tête au moment où une flèche passa entre nous, effleurant la joue du pape en train de nous unir, pour finir dans le mur du fond. Des hommes armés surgirent de toutes les entrées, alors qu'elles étaient précédemment gardées pas de très nombreux soldats. Je retins un « pas encore... », tandis que plusieurs hommes s'avancèrent, dont celui qui avait parlé.
Je n'eut pas le temps de réagir que mon fiancé s'en chargea :
 
- Léon Bastia ?!


Je reconnu en effet l'un de mes anciens prétendants, couvert de noir des pieds à la tête, accompagné d'une très jolie femme aux longs cheveux bleus. Grey se statufia soudainement et je fis un pas en avant, furieuse, prise d'un courage que je ne me connaissais pas. Tous les invités s'étaient sauvés et nos ennemis les avaient laissé passer, ils n'en avaient que faire...
 
Ils me voulaient, moi. Mes s½urs et leurs compagnons étaient toujours présents, ainsi que le prêtre, les proches de Grey, quelques caméras, et des gardes lourdement armés.
 
- C'est un blasphème que d'attaquer une église ! Que faites-vous ici, et que voulez-vous ?!


Le compte Bastia leva un sourcil, surprit et amusé, tandis que sa compagne m'adressa un sourire radieux. Il fut pris d'un violent fou rire, et ce fut la demoiselle qui m'exposa la situation.
 
- Majesté, dit-elle avec une révérence moqueuse, nous sommes une organisation terroriste qui ½uvre dans l'ombre dans le but de destituer la monarchie. Nous sommes responsables des divers attentats qui ont frappés la région, dont celui qui vous a couté votre mari. Je m'appelle Jubia, et voici mon mari, le compte Léon Bastia. L'intégralité de son duché, de ses biens et de ses moyens sont acquis à notre cause. Je vous prie de bien vouloir nous pardonner notre intrusion, je suis moi-même une fervente croyante, mais je pense que si dieu nous a permis d'en arriver ici aujourd'hui, et de pénétrer dans cette église, c'est qu'il ne vous est pas favorable.


D'autant plus furieuse, je plissai les yeux
 
- Votre mari s'est présenté en tant que célibataire il y a peu encore, à nos yeux il n'est pas lié à votre existence, dit l'un de mes ministres, qui évité ensuite une nouvelle flèche, effleurant son bras dans un giclement de sang.
- Vous prépariez donc cela depuis un moment !


La jeune femme fit signe à quelques gardes de me viser de leurs armes, ce qu'ils firent. Ce geste sembla sortir Grey de son mutisme et il se positionna devant moi en rempart. Discrètement, je saisi un objet. J'avais un plan.
 
- C'est vraiment contre la monarchie, ou c'est plus personnel, Léon ?
- Ah, mon ami... Officiellement, nous venons tuer la reine et sa famille, puis en finir avec toi. Mais tu as raison... Tu es toujours sur mon chemin, à contrarier mes plans ! C'est avec plaisir que je viens contrarier les tiens.
- Si tu avais été choisi par la reine pour l'épouser, qu'aurais-tu fais ? L'aurai tu tuée afin de « destituer la monarchie », ou l'aurai tu épousé malgré ton statut marital et serais-tu devenu roi du pays ?
- Excellente question... Je pense que je l'aurai épousée, puis assassinée. J'aurai épousé, de nouveau, Jubia, et j'aurai fait monter au pouvoir mon duché. Mais ce qui est fait, est fait. Je cherche vengeance, Grey, tu as raison, alors écarte toi. Je veux te voir la regarder mourir, perdre une nouvelle fois ta compagne ! Te prendre la reine, comme je t'ai pris Jubia !


Il éclata d'un rire froid, fou, diabolique. Plus rien ne tournait rond dans sa tête... Je me retins de questionner Grey, je le ferai plus tard, ce n'étais franchement pas le moment !
 
- Tous ceci pour une affaire personnelle alors...
- Non, majesté, dit-il. Le premier attentat visait la monarchie, j'ignorais tous des sentiments de Grey à votre égard. Mais, aujourd'hui, j'aimerai remplir mes deux objectifs en même temps.


Il saisit violemment l'arme de l'un de ses soldats, puis me visa. Terrifiée mais résignée, je me plaçais devant Grey pour le protéger. Ils ne comptaient pas le tuer, seulement moi. L'anneau déjà à ma main, j'attrapais la main de Grey dans la mienne, comme pour me rassurer. Je glissais le second anneau à son doigt et souffla un « Je le veux ».
 
Une myriade de gardes surgit par toutes les portes, attaquant les terroristes dans leur laisser une seule chance. Le regard catastrophé mais toujours aussi fou, Léon activa le loquet de l'arbalète, laissant le carreau voler dans ma direction. Crispée, les yeux fermés, je ressenti la douleur sans savoir d'où elle provenait, puis m'écroulais.
Une nouvelle fois, je me faisais avoir. Nous avions, après le premier attentat, fait installer plus de sécurité, ainsi que quelques dispositifs plus ingénieux, comme celui dans mon collier. En le saisissant, j'avais activé l'alarme dans la totalité de la capitale. Je savais malgré tout qu'ils arriveraient trop tard, alors je m'étais unie en vitesse à Grey. Ainsi, tous les droits de la royauté lui revenaient légalement.
 
Absorbée par les ténèbres, je me mis à espérer. Peut-être que j'aurai, une nouvelle fois, la chance de survivre... Peut-être...
 
 
Quand j'ouvris les yeux, la pièce était plongée dans le noir le plus total. J'ignorai où j'étais, mais mon épaule me lançait affreusement. Je lâchai un petit rire nerveux
 
- Pas encore l'épaule...


Ma voix me sembla fragile, mais claire. Je n'avais pas dû être inconsciente très longtemps...
 
Quand ma vue se fut habituée, je me rendis compte que j'étais seule, rideaux fermés, branchées à de multiples machines. Un « bip » régulier retentissait dans mes oreilles. J'étais vivante... Encore... Je refermais les yeux, épuisée, pour replonger dans un sommeil sans rêve.
 
Quand je m'éveillais de nouveau, le soleil était levé. Grey marchait nerveusement à côté du lit et mon c½ur fit un bond dans ma poitrine. Grey... J'avais raison, ils n'avaient rien ! Il dut se sentir observé car son regard se posa sur moi, et un sourire étira ses lèvres si appétissantes. Il s'approcha de moi en douceur.
 
- Comment te sens-tu ?
- Fatiguée... que s'est-il passé ? Tu vas bien ?
- Oui..., dit-il avec un regard mauvais. C'était risqué, Mira, tu aurais pu mourir.
- N'essaie pas de me faire culpabiliser, Grey. Les gardes arrivaient, mon royaume était entre de bonnes mains, mais je savais qu'ils ne seraient pas assez rapides pour moi... Une reine pense d'abord à son peuple, Grey.
- Ouais, je vais devoir m'y faire je suppose. Mais tu te trompes sur un point : ils n'ont peut-être pas été assez rapides, mais d'autres l'ont été. C'est pour cela que c'est –encore- ton épaule qui a pris. La flèche a été déviée.


Un seul mot voulu bien sortir de mes lèvres fatiguées.
 
- Qui ?
- Une personne qu'ils n'ont pas surveillées, surement parce qu'elle n'avait pas l'air importante. Ta jeune dame de chambre, Wendy. Elle voulait voir son travail sur toi, alors elle était dans la salle, à t'admirer. Elle s'est jetée sur Léon avec un chandelier, alors qu'il tirait.


Je lâchais un petit rire. Je lui devais la vie, à elle et à un chandelier placé au bon endroit, au bon moment...
 
- J'irai la remercier, comme il se doit... Et maintenant ?
- Maintenant quoi, Mirajane ?
- Nous sommes mariés non ?
- Hum, lâcha-t-il en rigolant. Le pape était franchement pas ravi, mais tout était « en ordre », alors oui. J'ai pu prendre les rênes. Les choses sont revenues à la normale. Léon et... Jubia, sont mort, et ceux qui ont survécus sont en prison. Luxus est vengé, Mira. Le duché Bastia est tombé, notre royaume est enfin en paix. Nous allons pouvoir vivre, tous les deux, avec Silver.


Je lui fis signe de s'asseoir à mes côtés et soupira de bien être lorsque ses bras m'enveloppèrent
 
- Tu es vraiment parfait...
- Vas-y, répète-le...
- Non, ça me fatiguerai trop, dis-je avec un sourire moqueur .
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#Posté le mardi 03 septembre 2019 06:51

Modifié le mardi 19 novembre 2019 04:45

Laissez moi vivre, Chap.13

Lucy ne comptait plus les jours. Elle se contentait de rester dans son lit, ne se nourrissant que lorsque Erza menaçait de la faire hospitaliser. Elle ne parlait pas, mais ses amis faisaient erreur sur la situation : du point vue de l'héritière, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. Elle n'avait pas faim, elle voulait simplement réfléchir. Ce n'était pas son genre de laisser des inconnus briser sa vie sans intervenir, mais quand on ne connait pas les coupables, on ne peut pas agir. Alors Lucy réfléchissait.
 
Elle avait, mentalement, dressé un tableau de toutes les informations dont elle disposait. Les personnes qui en avaient contre elle étaient discrètes, assez discrètes pour ne par se faire remarquer en prenant des photos d'elle. Elles étaient nombreuses, et disposaient de nombreuses capacités techniques, comme le montage -un montage parfait, selon elle- et d'un excellent réseau d'agents.
Lucy imaginait sans mal l'homme à la tête de ce réseau, assez riche pour les entretenir, et ayant envers elle une haine mortelle. Il ne voulait pas simplement la tuer, il voulait détruire sa vie, la briser, l'éloigner de tout ses proches.
 
En parlant de proches, elle savait que Erza était venue deux jours plus tôt, avait beaucoup crié après elle, demandant des explications, mais Lucy n'avait pas prit la peine d'écouter. Elle devait réfléchir.
Et Erza n'était pas revenue.
Peut être qu'elle aussi, elle réfléchissait dans son lit. Loki n'était pas venu une seule fois la voir : d'après Aquarius, il avait temporairement démissionné -elle, elle l'écoutait.
La honte d'être suspecté d'avoir commit un adultère, avec sa patronne en couple, qui plus est, l'avait poussé à bout. Il était parti sans se défendre, sans voir Lucy, laissant sa compagne Ariès complètement abasourdie. Seul Natsu venait toujours. Lucy appréciait sa présence, il se contentait de s'asseoir et ne parlait pas. Il était pâle, les yeux dans le vague, cherchant visiblement une réponse à toutes les questions que Lucy laissait sans réponse.
 
Au matin eu 6ème jour, Lucy en eu assez de réfléchir. La secte était revenue, et était plus virulente que jamais. Ils n'en avaient pas eu assez en lui prenant ses frères, son bonheur et 3 années de sa vie, ils voulaient aussi lui prendre son couple...
La jeune blonde ne comprenait pas : auparavant, ils se contentaient de les traquer pour les tuer, ils ne montaient pas de plan aussi élaborés pour des choses aussi futiles que briser un couple. Eux, ils brisaient des crânes. Elle se dit alors que, durant son coma et le démantèlement de la secte, une chose avait dû se passer, une chose assez grave pour que la secte prenne des mesures radicales à son encontre.
Elle supposait que ses frères ne s'étaient pas laissés faire, et que, n'étant plus là, la secte se cherchait une nouvelle cible pour lui faire subir sa vengeance. Elle se redressa, rabattit ses couverture et fit appeler ses "suivantes" afin qu'on lui apporte des vêtements, et des nouvelles de ses amis. Les vêtements furent apportés par deux jeunes femmes timides, muettes, des remplaçantes d'Ariès.
Dès qu'elle fût habillée, Natsu se présenta à elle.
 
- Natsu... qu'est ce que j'ai raté ?


Le rose était complètement ailleurs, ne comprenant pas comment elle pouvait passer d'un état catatonique à un comportement plus que normal. Il pouvait parfaitement voir la motivation dans ses yeux.
 
- Euh, je... On t'a trouvée prostrée dans le salon, il y a 6 jours. Erza t'a faite amenée ici, le docteur à dit que c'était uniquement mental et que nous ne pouvions qu'attendre. J'en ai eu assez, j'ai rendu visite à Grey, qui m'a dit que, ... euh, ... Il m'a informé qu'il y avait des photos dans le petit salon que je devais voir. Je les aient trouvées avec Erza, et on a pas vraiment compris. Je suppose que tu sais desquelles je parle ?
- Oui... je sais. Continue
- Erza est venue te demander des explications, mais tu ne réagissait pas. Elle a crié, mais tu n'écoutais même pas. Alors elle est partie, en disant qu'elle allait trouver les responsables et les faire payer. Je n'ai pas vraiment de nouvelles depuis.


Lucy garda la mâchoire serrée, prenant conscience du danger dans lequel elle avait plongé son amie.
 
- Les domestiques. Qui sont elles ?
- Oh, elle... Des petites nouvelles. Elles remplacent Ariès, qui est en arrêt maladie.
- Rien de grave, j'espère ?
- Ce n'est pas vraiment... un problème médical. Lorsque les photos on été vues par l'entièreté du manoir -je suis désolé, Loki a tout de suite été montré du doigt. Il a voulut rendre visite à Grey pour s'expliquer, mais il l'a frappé. Alors il est partit, sans donner d'explications. Pour Ariès, c'était pire que des aveux, et elle l'a très mal vécu.


Lucy soupira
 
- Je vais devoir régler ça moi même... Envoi Caprico sur les traces de Loki, et fait appeler Ariès s'il te plais.
- Très bien... Dis, qu'est ce que tu entends par "régler ça toi même" ? Tu connais les coupables ?
- La richesse crée des ennemis, mais pour monter un plan aussi parfait, il faut du pouvoir, de l'argent, des connaissances... et surtout une bonne raison. Je ne connais personne qui ne me hait plus que la secte. Leurs ennemis avaient peur d'eux, parce qu'ils avaient tués mes parents, mes frères, et moi... Et voilà que je réapparais, en parfaite santé, et que je déclare publiquement ne pas avoir peur d'une bande de gamins perdus.


Natsu sursauta
 
- Donc c'est la secte ? Elle est de retour ? Eh merde, Loki est introuvable ! Je ne peux pas envoyer un autre de tes gardes du corps sur les traces de Loki, alors que tu es déjà en danger !


Il avait raison, mais ce qu'il ne comprenait pas, c'est que Loki était aussi en danger
 
- Natsu, Loki est un témoin. Il sait que tout cela a été monté de toutes pièces, il sait que la secte en a toujours eu après moi. Il est a mes côtés depuis des années ! Ils vont essayer de le faire taire, et je ne peux pas le permettre. C'est mon ami ! Il n'a rien fait de ce dont on l'accuse, et moi non plus... S'il te plait, envoi Caprico retrouver Loki et appelle la police. Ils s'occuperont très bien de ma sécurité, eux aussi.
- Je... d'accord. Je vais faire appeler Ariès
- Merci Natsu...


Assise sur ma chaise, je regardai par la fenêtre, en songeant à ce que je dirai à Ariès. C'était l'une de mes plus proches confidentes, enfant, et je savais que je pouvais lui faire confiance. Et elle savait que je ne lui mentirai jamais.
Lorsque quelqu'un toqua, je me redressai en toute hâte et leur dit d'entrer. Natsu ouvrit, s'écarta pour laisser passer une Ariès perdue, et referma la porte derrière elle. Le regard d'Ariès était fuyant, et je sentai aussi bien sa gêne que sa colère. Alors je fût directe.
 
- Il ne s'est jamais rien passé entre Loki et moi, Ariès. Je te le jure.


Elle ne répondit rien, les mains tremblantes. Je m'approchai alors et pris ses mains dans les miennes
 
- Ariès... la secte est de retour, et elle est très en colère. Assez pour vouloir me briser à tous les étages : mon couple, ma vie, ma famille... J'ignore comment ils sont parvenus à faire un tel montage, mais je te jure que ni Loki, ni moi, n'étions au courant de l'existence de ces photos. Elles ont été truquées pour faire croire à une liaison entre nous. Tu me crois ?


Elle déglutit, les larmes coulant sur ses joues, mais acquiesça lentement.
 
- Merci, Ariès. Je veux que tu ailles dans l'une des chambre, mais pas toute seule. Ferme les volets, rassemble un maximum de domestiques. Ne vous montrez surtout pas dehors. Je n'ai plus ni père, ni mère, et mes frères ont disparus. Vous êtes ma famille, désormais, et je refuse que la secte ne s'en prenne à vous. D'accord ?


La jeune femme acquiesça, un fin sourire aux lèvres.
 
- D'accord madame, merci. Prenez soin de vous, surtout.


J'acquiesçai et la laissait s'éloigner. Dès que ses bruits se pas eurent disparus, j'ouvris la porte et me précipitai vers la porte des cuisines, à l'arrière du manoir. J'avais à faire, et personne ne m'empêcherait de retrouver mon homme.
Stressée, terrifiée, j'avançai rapidement dans les ruelles étroites de Magnolia. J'étais seule, c'était risqué, mais ici, on ne me trouverait pas. Je connaissais tous les raccourcis de la ville, je savais exactement par où passer pour rester discrète. 
 
Le chemin fut rapide et sans embûches, et je me retrouverai devant la porte de mon compagnon, exposée à la vue de tous. Il était tard, il n'y avait plus beaucoup de passants, si bien que je commençai à me demander dans quel guet append que m'étais fourrée...
 
Je frappai vivement à la porte de Grey, suppliant intérieurement pour qu'il ouvre rapidement. J'entendis des bruit de pas, mais la porte ne s'ouvrit pas. Grey m'avait vue, mais ne voulait pas m'ouvrir... Je pouvais le comprendre, mais il devait m'écouter.
 
- Grey ! Je sais que tu es là, jet'a vu par la fenêtre ! On doit parler, c'est important ! Tu sais que je n'aurai jamais fais ce dont tu m'accuses !


La porte resta désespérément close, et je me sentis idiote d'être venue ici, sans escorte, avec des tueurs à mes trousses, sans être sûre d'être reçue à l'arrivée. 
 
- Grey, je t'en pris ! Je t'en supplie ! Je t'aime ! Tu sais que je ne trahirai jamais ta confiance, hais confiance en moi !


Je savais que l'entreprise était risquée. Si cela avait été une rumeur, il m'aurait cru. Mais une photo, c'est difficile à truquer. La secte n'étant plus censée exister, personne ne pouvait m'en vouloir au point de modifier une photo pour m'incriminer. Il avait tout les motifs de m'en vouloir, et pourtant je me sentais vexée qu'il n'ai pas plus confiance en moi. Alors je pris stupidement un risque, évoquant la secte en pleine rue.
 
- Grey, la secte des Fantômes, ils sont revenus. Je suis sûre que ce sont eux !


J'entendis alors une voix étouffée derrière la porte
 
- T'en a pas assez d'inventer de telles conneries ? Tu sais qu'ils ne sont plus là, t'a même fais une interview ! T'es pas stupide au point de parler d'eux au public alors qu'ils existent toujours !
- Je les croyais disparus, mais ils sont toujours là ! 
 
J'entendis un rire sec
 
- Ben voyons. Comme c'est pratique, ils font un parfait bouc émissaire !


Il y eu un moment de silence, puis il reprit la parole
 
- Je sais plus qui croire, Lucy... Comment je pourrais te croire, alors qu'il y a ces photos ...
- Je te jure que...


Il y eu une détonation sourde, un bruit de corps qui tombe, une voiture qui démarre en trombe, pleine de rires et de moqueries. L'héritière est tombée, et, tandis que son petit ami ouvre enfin sa porte, affolé, les coupables disparaissent dans la nuit.
Les voisins commencent déjà à s'affoler, et Grey ramasse le corps ensanglanté de sa compagne. Un corps inerte, un coup parfaitement tiré.
En plein dans la tête.
Au loin, les sirènes des pompiers résonnent.
Mais c'est peut être trop tard...
 
~~ 
 Chapitre 14
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#Posté le samedi 07 septembre 2019 06:00

Laissez moi vivre, Chap.14

L'ambulance vint trop lentement au goût de Grey, agenouillé au sol, le corps inerte de sa compagne dans ses bras. Elle perdait beaucoup de sang d'une longue estafilade à la tête. La balle s'était contentée de la frôler, lui laissant la vie sauve, mais la plongeant dans l'inconscience avec une hémorragie externe.
Les coupables avaient disparus depuis longtemps, laissant Grey seule avec sa petite amie mourante, sa peur et sa colère.
 
Elle lui avait pourtant dit que la secte était revenue, mais il était tellement en colère, tellement hésitant entre la croire et lui faire aussi mal qu'elle lui avait fait mal, qu'il n'avait pas ouvert. C'était la détonation qui lui avait fait reprendre ses esprits, trop tard. Il l'avait trouvée au sol, les joues couvertes de larmes et de sang, ses cheveux blonds devenus rouges.
 
Quand le véhicule rouge et blanc s'arrêta enfin devant chez lui, il avait perdu la notion du temps. Tout ce qu'il savait, c'est que Lucy respirait toujours, et qu'il ne pouvait pas la perdre. Il laissa les ambulanciers la prendre et la placer dans l'ambulance, puis prit place après eux près de sa blonde, priant pour qu'ils n'arrivent pas trop tard à l'hôpital.
 
~~

- Je'al, Je'al ! 'ega'de ce que j'ai touvé !

La petite Lucy tendit à son frère ainé une coquille vide d'escargot, un sourire fier sur le visage. Attendri, le jeune garçon lui frotta la tête en souriant
 
- Tu sais ce que c'est, Lucy ?
- Non... C'est quoiiiiii ?
- C'est une coquille d'escargot. C'est sa maison.
- Sa mai'on ? Pouquoi il est pas dedans alo's ?
- Parce qu'il a changé de maison, ma puce.
- Ah... c'est t'iste. Moi je veux jamais changer de mai'on. C'est ma mai'on ! Ave' vous ! P'pa, maman, toi et Lux !
- Oui ma puce, c'est notre maison. La maison, c'est sacré. Ne l'oublie jamais

~~

- Une jeune fille d'une vingtaine d'année, une balle en pleine tête ! Lourde hémorragie externe provenant de la plaie à la tête, le cerveau ne semble pas avoir été touchée, mais la plaie est profonde. Blessures secondaires provenant d'éclats de verre, la balle a traversé une vitre qui a explosé à proximité d'elle. Le cou est touché, ainsi que les épaules. Les entailles ne sont pas mortelles.

Grey écouta l'ambulancière présenter le cas à une vitesse incroyable, qui démontrait son savoir faire. Dans un état second, il la suivie, mais fut obligé de s'arrêter devant la porte menant au bloc opératoire. Il se laissa tomber sur une chaise vide, tandis qu'une membre du personnel vint le voir afin de savoir qui appeler. Sans en être vraiment conscient, il donna le numéro de Natsu à la femme, avant de retomber dans son mutisme.
 
Moins d'un quart d'heure plus tard, Natsu et Erza arrivèrent en trombe aux urgences. Les deux compères étaient complètement affolés et se précipitèrent sur le brun, le secouant presque pour qu'il puisse leur expliquer ce qu'il s'était passé. Honteusement, il leur expliqua que la jeune femme était venue le voir pour lui expliquer qu'elle était innocente, mais qu'il avait refusé de lui ouvrir. Il finit par le coup de feu, l'ambulance et son arrivée ici.
 
Contrairement à ce qu'il pensait, il ne se fit pas engueuler. Natsu posa une main désolée sur son épaule, tandis que Erza se pressait les tempes. Finalement, ils se contentèrent de s'asseoir côtes à côtes, espérant revoir leur amie vivante.
 
~~
 
- Jellal ! Elle est où maman ? Elle devait entrer y'a un moment déjà !

L'ainé des Heartfilia s'approcha de la petite, déjà âgée de 6 ans, en soupirant.
 
- Je l'ignore, Lucy. Viens, on va demander à papa.

Il lui prit la main et ils se dirigèrent ensemble jusqu'au bureau de leur père. Jellal frappa une fois, puis une seconde fois, mais n'obtint pas de réponse. Un bruit étouffé lui parvint, et il s'agenouilla auprès de sa petite s½ur.
 
- Lucy, tu veux bien aller rejoindre Luxus et rester dans ta chambre s'il te plais ?
- Quoi ?! Mais non, pourquoi ! Moi je veux aller voir papa !
- Je sais ma grande, mais je dois lui parler en privée. Promis, après tu pourras aller le voir. C'est d'accord ?

Cédant, la petite s'éloigna retrouver son jumeau. Une fois seul, l'ainé entra, pour découvrir son père en larmes sur son bureau. Il s'approcha doucement et posa une main sur son épaule, lucide.
 
- Papa... qu'est-il arrivé ?

L'homme leva vers son fils ainé des yeux rougis par les pleurs.
 
- Un guet append. Ils l'attendait au marché.

Retenant ses pleurs, Jellal acquiesça lentement. Il s'était préparé à ce que cela arrive, mais c'était toujours trop tôt.
 
- Ils vont venir ici ?
- Non, fils. J'ai mis la police sur le coup et couvert le domaine de garde du corps. Vous ne risquez rien...
- Je... Lucy voulait te voir. Je lui ai dit de rejoindre Luxus.
- Mon dieu... qu'est ce que je vais leur dire ?
- La vérité... que maman est partie là où on ne peut pas la suivre, et qu'on la retrouvera quand on sera grands.

Ravalant ses sanglots, s'efforçant d'être fort pour ses enfants, l'homme acquiesça et se leva, pour aller parler à ses deux autres enfants. Lorsqu'il entra dans la chambre de sa fille, il y vit ses deux enfants autour d'une feuille de papier.
 
- Les enfants, qu'est ce que vous faites de beau ?
- On dessine !
- Oui, on fait un beau dessin pour maman ! Comme ça elle sera contente quand elle rentrera !

Les deux plus âgés échangèrent un regard, puis le père s'agenouilla auprès de ses enfants
 
- Les enfants...

~~
 
Plusieurs heures s'étaient écoulées et pourtant, ils n'avaient aucune nouvelle de la jeune héritière. Les médecins se succédaient dans le bloc opératoire, les informations passaient entre eux, mais les trois compères n'étaient pas concernés, semblait-il.
 
Perdant patience, la grande rousse se redressa soudainement et attrapa l'un des médecins par le col, le regard noir
 
- J'en ai assez ! Notre amies a été admise ici il y a presque 5 heures, et personne ne veut rien nous dire !
- Je... je suis désolée, mademoiselle, je vais voir ce que je peux faire


Et le médecin se sauva, comme un enfant prit en faute par une grande personne. La rousse avait vraiment dut lui faire peur, car une infirmière revint quelques instants plus tard avec un dossier assez épais.
 
- Êtes vous les proches de mademoiselle Lucy Heartfilia ?


Les trois compères se levèrent immédiatement
 
- Oui, c'est nous !
- Êtes vous de sa famille ?
- Non pas vraiment... Elle n'a plus de famille...
- Je regrette, mais je ne peux rien dire si vous...
- Je vous dit qu'elle n'a plus de famille ! Elle est orpheline et a perdu ses deux frères dans un accident i ans ! Alors par pitié dites nous ce qu'il se passe, nous sommes sa famille bordel !


L'infirmière blanchis
 
- Certes, oui... Eh bien votre jeune amie a eu beaucoup de chance. Je ne dis pas qu'elle est tirée d'affaire, c'est loin d'être le cas, mais quelques centimètres sur la gauche et elle était morte. La balle n'a fait que l'effleurer, sectionnant au passage plusieurs veines majeures qui alimentaient le cerveau, déclenchant une hémorragie interne et externe. nous avons cautérisé et recousu la blessure, les médecins sont actuellement entrain de terminer de recoudre sa plaie au cou, causée par une éclat de verre.
- Alors, ça va aller ?
- Alors je ne peux rien dire. Non, ne me regardez pas ainsi, ce n'est pas pour une question administrative. Je ne peux simplement pas statuer sur son état actuel. L'hémisphère droit du cerveau a été privé de sang pendant un moment, avant que nous ne parvenions à arrêter l'hémorragie et a relancer une circulation sanguine normale. Cette partie dirige tout ce qui est sentiments, émotions. Tant qu'elle n'aura pas reprit conscience, nous serons incapables de dire si elle se rétablira un jour complètement... Je suis désolée

~~

- Luxus...
- Oui ?
- On ne se quittera jamais, hein ?
- Bien sur que non ! Je ne le permettrai pas, Lucy...
- Je veux pas être toute seule... j'ai un mauvais pressentiment. Promet moi de toujours rester à mes côtés.
- C'est promis Lucy, c'est promis. Viens là.

Son jumeau la prit dans ses bras, embrassant ses cheveux.
 
- Je te sens stressée en ce moment. C'était donc ça qui te tracassait ?

La blonde hocha la tête
 
- Maman et papa sont partis. Jella s'absente souvent, tellement que j'ai sans cesse peur de ne pas le voir revenir. A chaque fois qu'on doit se séparer l'un de l'autre, j'ai l'impression que c'est la dernière fois qu'on se verra.
- Arrête de stresser, ma belle. Hum... ça te dirai un pique nique demain midi ? Pour te calmer un peu...
- Ok !

~~
 
Les trois amis étaient assis aux côtés de Lucy, toujours inconsciente dans son lit, branchée à tout un tas de machines. Finalement, Natsu en eu assez. Il se leva s'étira et regarda ses deux amis.
 
- Je vais rentrer au manoir, lui prendre quelques affaires, ainsi qu'a toi, Erza. Je reviens vite.

Il sortit de la pièce. Moins de trente minutes plus tard, des coups de feu se firent entendre à l'extérieur de l'hôpital. Les gens hurlèrent, terrifiés, et Erza ouvrit de grands yeux horrifiés.
 
- Ils viennent l'achever...


~~ 
Chapitre 15
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#Posté le mercredi 11 septembre 2019 06:00

Histoire de famille - Chap.10 : Toc toc !


CHAPITRE 10 : Toc toc !

Voici le chapitre 10, un peu court, qui sert d'introduction au chapitre 12
(le chapitre 11 sera sous forme de Flash-Back de Lucy)
Enjoy !
~


L'équipe marchait déjà depuis une bonne heure quand ils parvinrent à la forêt noire. L'ambiance de ce lieu était plus que morbide, annonciatrice de mauvaises nouvelles. Le combat à venir se ressentait dans l'air et les esprits de chacun.
 
Ils étaient prêts au combat.
 
Ils allaient gagner, trouver Peet, venger Levy, retrouver Lucy, tuer Peet, Jude et tous les Loups du Nord. Ils les traqueraient jusqu'au bout de Fiore s'il le fallait, mais c'était le dernier acte de cette guilde de dégénérés. Ils haïssaient du plus profond de leur être ces gens infâmes qui avaient osés s'en prendre à leur famille...


En tête, Luxus et l'unité Raijin, sur leurs gardes. Gajeel se tenait non loin d'eux, un peu ailleurs, sans doute avec Levy, mais sa concentration restait maximale.
Il n'allait pas les sous-estimer une seconde fois. Un peu plus loin, les différentes guildes s'étaient mêlées mais il n'y avait aucune discussion, ce n'était pas une balade ou une randonnée entre amis, c'était le pèlerinage de frères de guerre.
 
Au fur et à mesure qu'ils s'enfonçaient dans la forêt noire, l'ambiance s'alourdissait. Tous étaient conscients que cette bataille serait décisive, pour eux, leurs vies, celles de Lucy et celles de leur famille. Car s'ils échouaient, Lucy serait perdue a jamais, Levy ne serait pas vengée, de nombreuses pertes s'ajouteront à cela, les Loups du Nord auraient encore plus de pouvoir sur Fiore, et la grande famille qu'est Fairy Tail éclaterait.
 
C'était une réalité particulièrement cruelle qui rappelait à tous pourquoi ils devaient à tout prix vaincre Peet et sa forteresse soi-disant imprenable.
 
Le temps semblait s'écouler si lentement qu'ils eurent l'impression de mettre des heures à atteindre la forteresse, pourtant elle n'était qu'à 2km de l'orée de la forêt. Toute l'équipe se cacha dans les sous-bois, non pas pour le danger, qui, pour le moment, était inexistant grâce aux barrières de Fried, mais pour l'effet de surprise.


Une grande première pour Fairy Tail, qui attaquait généralement comme des butors. C'est bien ce qui nous prouve que Luxus n'était pas le seul aux commandes...
En effet, Sorcière Crime s'était vite considérée comme la seule guilde utile en matière de tactiques, et menait les opérations plus délicates que le trajet, moment délicat soit dit en passant, car Luxus n'a pas trop le sens de l'orientation...


Jellal, Meldy et Oultia avaient donc organisé l'assaut de manière à boucher toutes les entrées lorsque Fried enlèverait son sort de blocage. Les différentes équipes furent organisées, mélangeant toutes les guildes.


L'équipe que formait Luxus et son unité de « protection » fut celle qui attaquerait de front. Entrée principale qui leur était donc réservée, couverts par une seconde équipe, avec Meldy à sa tête. Elle devait former un maximum de liens mentaux entre les ennemis de premières lignes afin de leur faire perdre la tête.


L'équipe de Erza et celle de Mirajane prendraient les issues Est et Ouest, afin de rapatrier les fuyards qui comptaient sur les issues secrètes. Enfin, l'équipe du maitre Makarof allait passer par derrière en défonçant l'un des murs porteurs. Il était possible que l'édifice s'effondre, mais cette partie du plan n'avait pas été revue par Crime Sorcière... Prions pour que le mur ne soit pas une fondation fondamentale du bâtiment !


Alors que les mages avançaient prudemment vers l'entrée, où les différentes équipes prendraient d'assaut leurs cibles, un piège s'ouvrit dans le sol, sous leurs pieds. La moitié de la troupe tomba dans le trou en pestant, tandis qu'une alarme stridente se déclenchait


- Génial, on était censés être discrets !


- Bah c'est raté ...


- Oui, j'avais vu, stupide salamandre !


- Stupide toi-même, espèce de nudiste !


- Mais fermez là bon sang !


Les deux têtes, respectivement rose et brune, se tournèrent vers celui qui avait parlé. Pour une fois, Makarof et Erza n'avaient pas eu à intervenir, puisque Luxus avait réagis le premier. A l'extérieur du trou, il dévisageait les deux mages coincés avec colère


- Pendant que vous gueulez, ils ont le temps de se préparer ! Maintenant qu'on est repérés, on doit foncer, pas prendre notre temps !


- Mais...


- Y'a pas de « mais » ! Juste fermez la et bougez votre cul ! Vous tenez à Lucy, non ?


Sceptique, les deux mages acquiescèrent


- Alors allons la sauver !


Un silence suivi cette déclaration, puis de nombreux cris retentirent. Rapidement, les mages piégés sortirent du trou, profond mais peu dangereux, et se remirent en groupes.


- On est repérés, alors on change de tactiques ! Ceux qui n'ont pas de groupe et le groupe de Luxus, vous prenez la porte principale ! Nous, on prend les issues prévues mais on ne bouge pas.


Erza acquiesça aux paroles de Jellal, échangeant avec lui une ½illade complice


- Faites un maximum de dégâts, défoulez-vous, faites-les fuir comme jamais ! Les résignés vont fuir par les issues qu'on aura bloqué, et on les attrapera pour les questionner. Puis on chopera leur chef directement dans son nid !


- Et si elle n'est pas là...


- Y'a de grandes chances qu'elle n'y soit pas, Luxus. On le sait. Ce fort n'est qu'un point parmi tant d'autre dans l'armée des Loups du Nord. Mais on récupérera les informations qu'il nous manque grâce à eux. Alors cette attaque est aussi importante que si nous menions une opération de sauvetage.


- Ne tuez personne, les enfants. Leurs vies n'ont pas d'importance, mais il ne faudrait pas tuer une oreille qui traine et glane des informations...


Luxus grogna, déçu. Il avait besoin de sortir le trop plein d'émotions ou il allait craquer


- Celui qui chope le chef a gagné !


La salamandre se rua vers l'entrée, les poings enflammés. D'u geste il défonça la lourde porte de bois, révélant un ensemble de soldats en position de combat de l'autre côté de la porte. Néanmoins, il n'y en avait pas tant que cela.
Les mages comprirent, dépités, que ce fort n'était pas le refuge principal... Lucy ne serait pas là.


~~~


Chapitre 11 
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#Posté le dimanche 12 janvier 2020 08:58

Modifié le dimanche 03 mai 2020 09:32

Histoire de famille, Chap.9 : Décision et départ

CHAPITRE 9 : Décision et départ


Au petit matin, ils étaient prêts. Luxus, éveillé depuis les premiers rayons du soleil, s'était procuré aux archives publiques les plans de la ville afin de prendre des chemins discrets. Il semblerait que la guilde noire au fond de la forêt soit un repère secondaire des Loups du Nord, dirigé par Peet. Luxus avait chargé Bixtrow de se renseigner sur lui, et ils attendaient son retour.


Quand enfin, le mage au heaume pénétra dans la guilde, Luxus le prit à part et l'écouta


-J'ai fais les recherches que tu m'as demandé... J'ai interrogé les habitants aux alentours du bâtiment et j'ai appris pas mal de choses, commença le mage. Tout d'abord, il s'appelle Peet Hamer, et il semblerait qu'il soit un ancien de Phantom Lord


-Alors ce n'est pas la première fois qu'il s'attaque à Lucy..., grogna le mage blond


-Justement, répondit Bixtrow, d'après ce que j'ai entendu, la guilde noire des Loups du Nord est une guilde d'assassins et de tueurs à gage. Ils se rangent du côté des plus offrants, contrats qu'ils n'hésitent pas à trahir si on leur propose plus. C'est pour cela que leurs seuls clients sont des personnes richissimes, désireuses de se débarrasser d'une cible ou deux, et prêtes à augmenter la récompense si on essaie de les doubler en promettant plus à la guilde noire.


-Donc ils n'ont pas enlevés Lucy pour leur propre compte. Ils agissent pour quelqu'un...et j'imagine que c'est encore Jude Heartfilia.


Bixtrow acquiesca


-Oui, il semblerait. Donc, pour revenir à notre petit jeune... Il a participé à l'enlèvement de Lucy avec Phantom Lord pour Jude la première fois. Il l'enlève donc pour lui pour la deuxième fois. Il commence à être habitué et se doutais qu'on allait répliquer. Voilà pourquoi il l'a faite partir pour je ne sais où pour être remise à son père, et qu'il s'est barricadé dans sa forteresse. Il ne sait donc pas qu'on l'a bloqué avec un sort de rune, de Fried. Mais il semblerait aussi qu'il soit conscient qu'une attaque de Fairy Tail à pleine puissance sur sa forteresse la détruise. Il a donc visé en particulier les mages les plus dangereux pour les neutraliser. Gajeel, Natsu, Erza, Mirajane, Grey... sauf qu'il ignorait qu'ils se mettaient dans une situation pire encore...


-En effet, répliqua Fried, qu'ils n'avaient pas senti approcher. En cherchant à tuer Gajeel, il a blessé Levy, le mettant dans une colère monstre. Il a bien énervé aussi Jellal en attaquant Erza, Grey et Natsu en enlevant Lucy, et tout Fiore en s'attaquant à leur idole, Mirajane. Et en touchant et torturant Grey, physiquement ou en enlevant Lucy, ils se sont aussi mis à dos Oultia et Meldy.


-Mais ils ignorent les liens qui unissent toutes les guildes officielles, ricana Luxus. Ils ne s'attendent pas une frappe aussi puissante.


Ils s'éloignèrent pour rejoindre les autres et leur faire un bref rapport


-Bien, j'ai des nouvelles et un plan !, cria-t-il pour attirer l'attention. Ils ne s'attendent pas à une attaque de front, car ils sont entre des murs renforcés et que nous sommes blessés. Mais à l'aide des autres guildes et des guérisseuses, nous sommes beaucoup et nous sommes à peu près rétablis. Peet Hamer, celui qui a attaqué Levy, précisa-t-il, attirant l'attention de Gajeel, est un ancien de Phantom Lord. Il a déjà enlevé Lucy... Pour tout vous dire, les Loups du Nord sont des tueurs à gage. Lucy a été enlevée pour être donnée à Jude. Encore...


Les réactions fusèrent


-C'est une blague !, s'offusqua Erza, enfin debout.


-Jude va lui faire quoi ?!, s'écria Lissana


-Je vais les tuer !, s'écrièrent Grey et Natsu en c½ur


-Silence !, grogna Gajeel


Tous s'arrêtèrent et l'observèrent. Il était plus pâle que jamais, et serrait les dents de rage.


-Luxus, commença-t-il, dis-nous en plus sur ce Peet et le plan pour sauver Bunny-girl...


Personne ne savait si ce n'était pas rage ou par intelligence qu'il gardait la tête froide. Voulait-il en savoir plus pour se venger ou pour sauver Lucy ? Le blond acquiesça et retourna dans ses explications


-Peet Hamer est le dirigeant d'une forteresse au fond de la forêt noire. Il se croit invincible car nous sommes blessés et eux, dans une forteresse renforcée. Nous allons donc, à l'aide des autres guildes et des volontaires, les attaquer de front, trouver Peet...mais nous ne devons surtout pas le tuer..., il lança un regard en biais a Gajeel qui acquiesça avec regret mais compréhension. Nous allons le faire parler de force pour savoir où il a envoyé Lucy...


-S'il a envoyé Lucy vers son père, c'est soit qu'il est pressé par le temps, soit qu'il ne se sent pas si invincible que ça, marmonna Mirajane pour elle-même, mais elle fut rapidement d'accord avec tout le monde.


-Exact, confirma Luxus, et c'est pour ça que nous devons intervenir maintenant...Une fois qu'il aura parlé, car je vous jure qu'il le fera, confirma Luxus avec un rictus, il sera à toi Gajeel... Mais nous ne pourrons pas tous y aller. Certains sont trop amochés pour ça.


Les concernés le remarquèrent aussitôt et manifestèrent leur mécontentement. La pire, contrairement à ce que l'on put croire, ne fut pas Grey ou Natsu, mais Erza


-Non mais tu crois vraiment qu'on va rester ici ! Nous avons une camarade à sauver, et une vengeance à obtenir !, s'écria la rousse.


Elle avait été rabaissée au rang de victime et torturée par des enfoirés. Elle avait forcé Jellal à venir la protéger. Elle n'était pas parvenue à protéger sa petite s½ur de c½ur. Elle était furieuse. Pourtant, Jellal ne lui laissa pas le choix, et c'était bien le seul à pouvoir la forcer à faire ce qu'elle ne voulait pas sans qu'elle ne le tue.


-Tu va rester ici et te reposer. Quand nous aurons détruit cet endroit, nous saurons où les trouver. Et là vous pourrez venir, déclara-t-il. Et Personne ne prit le risque de le contredire, de crainte d'énerver encore plus la rousse. Et puis, cela convenait à tout le monde.


-Je compte sur toi pour leur faire payer, admit Erza avec le regret de ne pouvoir y aller


Le jeune homme la prit dans ses bras, la rendant aussi rouge que ses cheveux, et soupira


-Compte sur moi...J'ai aussi une vengeance à prendre, dit-il.


Une fois les adieux –temporaires- fait, la maitre, accompagné de Luxus, l'unité Raijin, Crime Sorcière, Lissana, seule Strauss encore debout, les fidèles Macao et Wakaba, Gajeel, Kana et Jubia, et cette dernière toujours collée par Léon, sortirent de la guilde rejoindre les autre guildes : Mermaid Hill, Quatro Cerberus –surtout ici pour obtenir l'adoration de l'idole de Fairy Tail en la vengeant-, Blue Pegasus et Lamia Scale.


Tous réunis, ils se mirent en marche vers la forteresse soi-disant imprenable, sous les regards inquiets et vengeurs de leurs amis blessés.


~~  
CHAPITRE 10
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#Posté le dimanche 12 janvier 2020 09:05

Modifié le dimanche 03 mai 2020 09:31

Seconde chance, Chapitre 9 - Pantins et femme araignée

Vous l'avez attendu, et le voici ! Je suis satisfaite du résultat, j'ai même prit du plaisir à écrire les combats, point qui me posait tant de problèmes par le passé. Le chapitre 10 est déjà écrit, et ne demande qu'a sortir !
N'hésitez pas à laisser vos avis, vos attentes, vos critiques, ...
Enjoy ^^

--- --- --- ---

Le groupe 4 avance jusqu'au second étage, sur leurs gardes, tendus. Mais deux d'entre eux ne semblent pas vraiment s'intéresser à la mission : Grey et Stephen se sont lancés dans un concours de regards noirs, et ne se lâchent plus du regard depuis qu'ils ont été placés en groupe.

Jubia, à l'avant du groupe, tente de les ignorer, lassée par leur petite rivalité, même si, elle ne l'avouera jamais, elle est flattée d'avoir autant d'attentions. Mage noire par le passé, et exclue toute son enfance, c'est bien la première fois que deux garçons se battent pour son attention, deux garçons qui ne la laisse pas de marbre...

Son passé n'était pas joyeux, personne ne l'avait jamais approchée, alors elle ne s'était jamais attachée. Puis elle avait été amenée à faire équipe avec Gajeel, redouté, et avait perçu chez lui une certaine ressemblance avec elle-même, une certaine fragilité, et, à sa grande honte, une volonté d'être aimé. Elle s'était ensuite attachée à Grey, foudroyée par son charisme, son courage, sa loyauté et la gentillesse dont il avait fait preuve lors de leur combat. C'était bien la première fois que quelqu'un faisait preuve de gentillesse envers elle, et un ennemi, en plus... elle était alors prête à le suivre jusqu'au bout du monde, et c'est ce qu'elle avait fait, se faisant accepter dans la guilde de son cher et tendre.

Attachée à lui jusqu'à l'os, elle avait été à ses côtés, inlassablement, contre vent et marrées, mais il ne lui avait jamais témoigné la moindre affection. Il semblait même gêné par sa présence, lorsqu'il ne la chassait pas directement... Et puis il l'avait carrément rayé de sa vie, et elle avait vu ce phénomène se répéter pour tous ses amis les plus proches. Quittant la guilde, elle s'était rapprochée des triplés, car de l'amour, ils en avaient à donner ! Elle avait laissé ses nouvelles amies l'aider à se sentir mieux dans son corps, lui permettant de s'accepter totalement, et de ne plus dépendre de personne. Elle s'était jurée de ne plus courir après les garçons : désormais, les garçons courront vers elle.

Elle appréciait particulièrement Stephen, séducteur, certes, mais franc, vrai, et d'une nature optimiste qu'elle adorait. Il ne voyait jamais le verre à moitié plein, et a son contact, elle avait appris à envisager un avenir, à faire ce qu'elle aimait faire, et dire ce qu'elle pensait à voix haute, fièrement. Enfin elle-même, elle s'acceptait, et il avait fallu que cet homme, qu'elle aimait profondément mais après qui elle refusait de courir, revienne dans sa vie, souhaitant visiblement se faire pardonner...

Grey était une personne importante dans sa vie, mais il était surtout celui qui ne lui avait témoigné qu'un profond mépris depuis leur rencontre, celui qui se ficha d'elle jusqu'à la fin. Jusqu'à ce qu'il réapparaisse, la bouche en c½ur et les yeux pleins de paillettes, désolé... Elle ne savait plus quoi faire...

- Eh ! Jubia, tu m'écoute ?

La jeune femme sursauta, surprise, et se retourna vers Evergreen

- Hein ? Quoi ?

Evergreen ris, puis lui désigna le long couloir, et les multiples portes s'y trouvant

- Nous sommes arrivés au troisième étage. On doit se repartir les chambres à fouiller.

Gênée, la jeune femme rougis

- Oui, euh... y'a 7 portes, alors on prend les 5 premières en solo, et on fera les deux dernières par groupe de deux ou trois. Ça va à tout le monde ?

Silencieusement, les quatre mages acquiescèrent

- On fait comme ça, dit Evergreen

D'un seul mouvement, ils se placèrent chacun devant une porte et, d'un coup, les ouvrirent avec fracas. Les pièces étaient vides, illuminées par la seule lumière du soleil. Il n'y avait pas d'électricité.

- RAS !

- Pareil !

Les autres firent signe qu'il n'y avait rien de leur côté, puis se divisèrent de nouveau, les filles d'un côté, les garçons de l'autres. De la même manière que précédemment, ils ouvrirent chacun leur porte, donnant sur deux immenses pièces plus sombres. Pourtant, il y avait des fenêtres, mais aucune lumière ne filtrait.

Les filles firent quelques pas dans la pièce, et un effroyable bruit se fit entendre, suivi de quelques cris, et elles firent demi tour, inquiètes

- Elfman !, s'écria Evergreen

- Tout va bien ?!, cria Jubia à son tour

De nouveau dans le couloir, elles firent face aux trois garçons, échevelés et inquiets

- Tout va bien ?!, s'écria Grey.

Stephen posa sa main sur le bras de Jubia

- Ça va ?

Stupéfaites, elles acquiescèrent

- Bien sûr que oui !

- Le bruit ne venait pas de chez vous ?

- Non... c'était pas vous ?

Jubia posa sa main au sol, et la retira trempée

- Le groupe 3 est juste en dessous de nous, et le sol est trempé. Eleanora doit être entrain de se battre. Ça ne venait pas de notre étage.

Rassurés, ils se détendirent un peu, jusqu'à ce qu'un bruit se fasse entendre derrière eux, du côté de la porte des garçons. De nouveau tendus, Grey murmura

- Ok... on entre, et Ever fige tout ce qui bouge, ok ?

- Alors on va avoir un problème..., geignit la jeune femme, je ne vois plus rien...

- Comment ça ? y'a encore la lumière du couloir, pourtant, balbutia Grey.

- Je suis aveugle, crétin ! Littéralement !

Dans le vide, Jubia envoya une vague de taille moyenne, qui ne toucha personne, mais s'écrasa contre la fenêtre. Cette dernière se brisa, les morceaux de verre tombant dans le vide, mais la lumière ne revint pas.

- Reculez tous. Maintenant, ordonna Jubia

Ils s'exécutèrent, Elfman aidant Evergreen à avancer, et Jubia se mit devant la porte.

- Le mage présent dans cette pièce manipule la lumière, au point de pouvoir nous rendre aveugle... il ne peut pas le faire sur nous tous, visiblement, il n'a fait que viser celle dont le regard était le plus dangereux.

- Comment on affronte ça ?, se plaignit Stephen

- On ne m'affronte pas. On me craint, gronda une voix grave survenue de l'obscurité.

- Ben voyons... on a pas que ça à faire, désolé !, ricana Stephen. S'il contrôle la lumière, voyons ce qu'il fait de cela !

Il envoya une langue de feu sur toute la longueur de la pièce, détruisant ce qui restait encore de la fenêtre. La pièce s'embrasa en moins d'une seconde, et la lumière revint, illuminant le grand salon. Là, ils distinguèrent un homme de petite taille, tout de noir vêtu, à l'allure terrifiante. Ses yeux et sa bouche étaient cousus, pourtant sa voix retentit dans la pièce.

- Vous croyez que cela suffira à me vaincre ?

Des marionnettes, constituées de pailles et de ficelles de chanvre, aux yeux et à la bouche suturés de la même manière que le mage, surgirent du plancher et s'attaquèrent aux mages, comme fous. Ils furent annihilés en peu de temps, mais, très vite, leur nombre augmenta, et les bêtes tombées revinrent se joindre au combat. La pièce fût très vite remplie de petites bêtes de paille.

Elfman, incapable de se transformer en bête à cause de la taille de la pièce, sortit avec Evergreen, qui ne pouvait combattre à cause de son état, afin de la mettre à l'abris. Tandis que les trois mages élémentaires se battaient, ils se rendirent vite compte que seul l'élément de Stephen était utile, alors Jubia recula et cessa d'utiliser son pouvoir, ce dernier s'attaquant au feu, et laissa les deux hommes combattre.

Alors qu'elle observait le combat, elle entendit un crissement dans son dos, et se retourna à temps, esquiva la patte griffue visant sa gorge. Son épaule fut égratignée sur la longueur, mais la plaie ne fût pas importante. Jubia dévisagea alors avec horreur la femme araignée cachée dans l'ombre, accrochée en hauteur dans le coin du mur. Elle était nue, très maigre, ses membres se terminaient en de longues pattes velues, griffues, et de longs cheveux noirs tombaient devant son visage, et habillaient son corps. Ses yeux rouges étincelaient de rage, et Jubia frissonna.
De nouveau, la femme araignée l'attaqua, et elle recula brusquement, se cognant au dos de Grey, qui la rattrapa avant qu'elle ne chute.

- Jubia ?

- Recule !

Il esquiva la nouvelle assaillante en contrant sa patte avec une lame de glace, placée en prolongement de son propre bras.

- Putain mais c'est quoi ça ?!

- Une nouvelle amie de Jubia, ricana Jubia. Tu veux lui dire bonjour ?

Grey s'esclaffa, et Stephen prit les choses en main, enflammant le plancher, et toutes les bêtes de pailles. Leur maitre ne chercha pas à esquiver le feu, peu effrayé par la situation, et commença à brûler. Rapidement, il disparu en une myriade d'étincelles dorées.

- Rahhhh ! Vous aveeeeez vaincuuuu Riandooooo, maaaais Acaathlaaa va vouuuuuus tueeeeer !

Jubia frissonna de toujours, terrifiée, et jeta un coup d'½il à Grey. Ils unirent leurs pouvoirs, et en très peu de temps, l'araignée se retrouva enfermée dans un bloc de glace compacte.

- Je déteste les araignées, dis Jubia.

- Bye Acathla !, ris Stephen.

Jubia utilisa l'oreillette pour prévenir les autres groupes de leur victoire sur deux des mages, puis descendit les escaliers pour retourner au rez-de-chaussée.

Parvenus tout en bas, ils se retrouvèrent face à trois corps en piteux états. Evergreen, qui avait récupéré la vue depuis la mort d'Acathla, couru vers Kana, sérieusement blessée mais en vie. A ses côtés, Macao se remettait doucement de ses blessures, appuyé contre le mur.

- Qu'est ce qu'il s'est passé ?!, demanda Jubia

L'étage semblait ravagé, le mobilier était en cendre, il n'y avait plus de porte, et les murs semblaient prêts à s'écrouler.
Macao toussa

- On... on devait aller à la tour, mais on a vu un mec bizarre suivre le groupe du clone de Mira, et on a décidé de venir ici pour les aider. Ils ne se sont pas rendu compte de notre présence, et on s'est retrouvés face à ce mec bizarre.

Il s'interrompit, grimaçant en se tenant les côtes, mais finit par reprendre son récit.

- Il a dit s'appeler Anckora, et être un membre de... la guilde, celle qu'on venait décimer. Alors on l'a combattu, Kana a utilisé la magie des fées pour en venir à bout, mais l'explosion s'est agrandie, et on a tout prit dans la tronche.

- Macao... où sont les jumeaux ? Elicia et Silver ! Où sont-ils ?

Son visage se fit plus grave

- J'en sais rien...

--- --- --- ---
-- Chapitre 10 -- 
Alors ? Ce chapitre est-il à la hauteur de vos attentes ? L'éradication de la guilde clandestine devient-elle une mission de sauvetage ? Où sont les jumeaux ? Et surtout, sont-ils encore en vie ?
Les réponses à ces questions dans le chapitre 10, où l'équipe de Lucy va se rapprocher de la fin... ou de leur fin ?

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#Posté le vendredi 01 mai 2020 09:11

Modifié le jeudi 11 juin 2020 10:29

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